Dans le vestiaire des garçons, Fred entre et referme la porte. Il cherche quelque chose dans son casier. Il voit Greg allongé, en train de fumer un joint
Fred : Salut Greg, sa va ?
Fred referme son casier.
Fred : Tu veux qu’on parle ?
Greg : Et pourquoi t’irai pas retrouver ton meilleur ami l’homo ?
Fred : Comme tu veux, reste tout seul, gros naze !
Fred commence à partir du vestiaire.
Greg : Fred ? Reste, s’il te plait
Fred : Alors ?
Greg : Fred, j’en ai assez d’être ce que je suis.
Fred : Et qu’est ce que tu crois être ?
Greg : Je me fais honte, je suis qu’un gros con. Je n’arrête pas d’essayer de niquer les gens, tu sais j’ai des boucs émissaires et tout sa, mais à côté de sa, il y a des gens qui me…
Fred : Qui quoi ?
Greg : Bas qui me respecte voire plus
Fred : Ils t’aiment, dis le. Alors un conseil : dis leur que tu les aime aussi.
Greg : Non, tu sais je ne crois pas en grand-chose, je ne crois pas, que je sois capable de tenir à moi
Fred : Pourtant, je suis bien là pour te supporter
Greg : Mais toi c’est différent, t’en veux après mon cul c’est tout
Fred sourit
Fred : Tu sais, sa fait plusieurs années que je supporte toutes tes conneries, et je suis pas le seul, Ruth à encore plus de mérite. Si tu veux vraiment te mettre à être sympa, t’a du changement àf aire, t’es pas arrivé, ouai mon vieux je peux te dire que c’est pas gagné
Greg : Fred, Merci
Fred s’en va du vestiaire.
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[Souvenir de Vacances de Greg]
Les garçons jouent au foot
César : La passe
Jules : Attrape
Fred : Pourquoi c’est moi le gardien de but ?
Jules : Parce que c’est toi qui es le moins mauvais entre nous 4
Les filles préparent un coup bas dans l’eau
Joy : tu me le montreras après
Ruth : Faites gaffe aux guêpes
Joy : T’inquiètes
Joy et Paula enlèvent leurs maillots de bain
Ruth : Les mecs. Ouh ouh
Joy : Ohé
Ruth : Les garçons
Jules : Alors quoi ?
Ruth : Venez, on est toutes à poiles. Je suis sûre que vous n’oserez pas faire pareil
Jules : tu vas voir si on n’ose pas. On y vas ? allez à trois. Un, deux, trois
Les garçons enlèvent leur short de bain
César : Aller les mecs ! Alors on n’est pas cap
César, Greg, Jules court vers l’étang, quand Joy et Paula remettent leurs maillots de bains
Jules : Oh, merde on s’est fait avoir.
Ruth filme les gars avec son portable
Ruth : Greg, avec ses coucougnettes à l’air
Greg : Arrête, qu’est ce que tu fais, coupe sa !
Ruth : tu devrais rester comme sa pour aller au lycée, sa serait mignon
Greg : mais arrête
Greg arrache le portable des mains de Ruth
Greg : Donne moi sa, tu fais chier
Greg jette son portable dans l’eau
Ruth : T’es cinglé
Greg : Pourquoi tu ne ris pas, c’est pourtant drôle
Ruth : hey, les autres n’en font pas tout un cinéma
Jules : Sa va
Greg prend Ruth par le bras
Greg : Viens, on va causer tout les deux viens avec moi, viens par ici
Ruth : Lâche moi.
Greg : Viens avec moi, je fais te faire rire
Ruth : Arrête tu me fais mal.
César Intervient
César : Fou lui la paix, tu veux.
Greg: Mais qu’est ce qui te prend toi, t’es malade ?
César : Tu vas arrêter de la faire chier, Oui ou Merde. Tu vas arrêté
Jules : et en plus qu’est ce que tu fou là ? Est ce qu’on t’a dis de venir ? Hein ? t’es venu la pour foutre la merde, c’est sa ? Aller, casse toi maintenant
Greg les regarde.
Jules : Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ? Hein ?
Greg : Vous savez quoi ? je vous emmerde, tous autant que vous êtes. Restez entre vous bandes de connards.
Jules : C’est sa, casse toi ?
Greg part
Greg fume une taf.
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[Générique]
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Joy est en train de lire une lettre, Jules viens la voir
Jules : Ne me dis pas qu’il y a encore des gens qui écrivent des lettres
Joy (riant) : C’est Lola, qui d’autre ? C’est du papier recyclé, attention, c’est du sérieux.
Jules (riant) : Ah, et qu’est ce qu’elle raconte ?
Joy : Bas pas grand-chose, elle dit que c’est super Alicante, et qu’on lui manque beaucoup. Enfin bon, surtout toi.
Jules est pensant
Joy : Et toi tu peux en dire autant ? Elle te manque beaucoup ?
Jules : Beaucoup ouai
Joy : A moi aussi. Elle dit qu’elle pourrait nous rendre visite assez vite.
Jules (riant) : Si seulement sa pouvait être vrai, j’ai hâte qu’on soit ensemble tous réuni comme avant.
Joy (souriant) : Ouai, moi aussi.
Joy et Jules se regardent dans les yeux.
Diego arrive, il passe sa main sur l’épaule de Joy
Diego: Hey.
Jules : Salut, sa va ? Bon bas faut que j’aille en cours moi.
Joy : Ok.
Jules : A plus
Joy : A Plus
Jules s’en va.
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Diego : Je viens de parler avec ma sœur, et elle m’a dit que cet aprèm, il y aurait personne à la maison, jusqu'à l’heure du repas, alors si t’es d’accord, on pourrait tenter le coup.
Joy range ses affaires.
Joy : On y va tout de suite.
Diego : Joy
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Paula passe dans le couloir, et va dans l’ascenseur. César la rejoint.
Paula : Oh, non Merde.
César : Paula Attends
Paula : Enlève tes mains.
César : Tu vas bien ?
Paula : Qu’est ce que tu veux ?
César : Je veux juste parler avec toi ! Tu veux bien m’écouté. Ce qui c’est passé cet été, c’est ma faute, tu ne dois pas en vouloir à Ruth. Elle y ait pour rien, je t’assure. On est plus ensemble toi et moi, mais bon, je ne voudrais pas que tu sois malheureuse.
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[Souvenir de Vacances de Paula]
Paula rentre dans toile de tente.
Paula (souriante) : Hey, sa t’ennuie pas que je vienne squatter. Dans les autres tentes c’est plutôt le genre tétris, on dort les uns sur les autres, tu vois le truc. Je suis contente qu’on puisse rester tous les deux biens tranquilles.
César (grognon) : Ouai, tu crois.
Paula : Qu’est ce qui se passe ? C’est à cause de Ruth ?
César : Mais non, non tu sais Ruth et moi, on est devenus copains. Non, il m’arrive rien, c’est juste que je suis crevé. C’est pas compliqué.
Paula : On est aussi copains toi et moi ? C’est sa ?
César : Ouai, bien sûr.
Paula : Regardes moi. S’il te plaît, regardes moi !
César se tourne vers Paula.
Paula : J’suis pas prête à être une simple copine.
Paula embrasse César.
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Alphonse passe dans le couloir et écoute son dictaphone.
[Voix d’Olivia] : Par exemple, moi je n’aurai jamais repris Jules au lycée après qu’il ai agressé une professeure et affronter violemment une autre. En tant que directrice, je l’aurai expulsé définitivement.
Alphonse regarde Jules, qui boit un verre. Il se dirige vers Jules.
Alphonse enlève ses écouteurs
Jules : Je suis très reconnaissant au lycée de m’avoir réadmis. Ce que je peux dire c’est que j’ai traversé pas mal de choses difficile cette dernière année et sa ma foutu la rage. Et le fait qu’il m’ait donné une seconde chance, c’est comme si je naissais une deuxième fois. Je me sens un peu, comment dire, comme si j’avais un avertissement permanent en face de moi.
Alphonse : Et comment tu te sens maintenant ?
Jules : Hé bien, j’ai très envie de mettre à profit cette opportunité, de passer du temps avec mes amis, avec ma famille, et… et arrêter de déconner. Il faut que je travaille dur. Le fait d’être seul à la maison tout le temps, je crois que s’il m’avait viré du lycée, et bin, difficile de dire ou j’en serai aujourd’hui. Ni avec qui. En faite c’est un peu comme une déclaration sur l’honneur de bonne conduite. Non ?
Alphonse : Ouai, on peut dire ça ouai.
A terminer !