Des choses à faire avant de mourir
Dans la rue le soir Ruben raccompagne Adrien :
Adrien : Je me sent mal
Ruben : Aller tiens bon, on arrive.
Adrien : Je me sent trop mal je te promets
Ruben : Allez Adrien...
Adrien : J'en peux plus là! J'suis mal
Ruben : Adrien! Adrien relève toi, allez! Adrien, Adrien! Eh! Réveille toi Adrien. Ouvre les yeux, aller!
Ruben voit la police et part. Les ambulanciers s'occupent d'Adrien
Un ambulancier : Il s'est mis dans un état! Vite! mettez lui du gel.
Autre ambulancier : Il est complètement dans les vapes.
Un ambulancier : Attention. Je sens son pouls. Amenez le brancard
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4 mois plus tard, chez Irène :
Le répondeur : (voie d'Irène) Bonjour vous êtes bien chez Irène. Laissez votre message après le bip... (voie d'Alphonse) Bonjour, c'est un message pour Irène Calvo, je suis Alphonse Madrona, nous aimerions vous rencontrer. Votre candidature a été retenue et donc nous souhaiterions travailler avec vous, alors appelez nous!
Irène se réveille
Isaac : Félicitation pour le boulot. Je me suis pris une douche j'espère que sa t'embête pas. C'est quoi se boulot alors?
Irène : J'ai sûrement dû te le demander hier soir mais... tu as quel âge?
Isaac : 19
Irène : Ah, en plus d'être alcoolo, je suis aussi pédophile
Isaac : Elle est cool cette photo! C'est ton mec là?
Irène : Non, c'est pas se que tu crois. Enfin, on va dire oui. J'essaye de faire croire sa à tout les mecs! Ils se disent que je suis une fille blessée par l'amour et que je couche avec eux par dépit, et ils se font aucune illusion.
Isaac : Euh, elle dit tout sa la photo! Putain, faut s'accrocher quand on monte chez toi. C'est pas plus simple de dire, euh..., bin c'est juste un plan cul.
Irène : J'aime pas quand les gens disent sa.
Irène regarde les fesses d'Isaac tant qu'il se r'habille.
Isaac : Ok, je te laisse mon numéro de téléphone
Irène : Je sais pourquoi t'es monté ici, pour ton petit cul!
Isaac : C'est vrai tu l'aimes? C'est vraiment dommage de pas remettre sa
Irène : C'est se que tu crois
Les deux s'embrassent
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Blanche travaille dans un magasin :
Blanche : Vous croyez?
La Cliente : Je doute vraiment que sa lui plaise!
Blanche : C'est pas bien grave vous pourrez le garder pour vous. Vous savez, j'adore remonter ses mécanismes. Je ne doute pas que vous devez passer vos journées à courir entre la maison et le travail.... et quand arrive le soir que vous pouvez enfin vous poser deux minutes, vous remontez une de ses petites choses, et sa vous relaxe.
La Cliente : Ouais...
Le téléphone de Blanche sonne
Blanche : Pardon, ...Oui, ... ah oui, parfait, c'est gentil! Oui oui j'y serais. Vous voyez faut que je me détende là, tout de suite, on m'a annoncé, .... je viens d'apprendre que j'avais décroché le boulot dont je rêvais.
La Cliente : Je repasserais, ...et bonne chance!
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Alphonse accueille les nouveaux professeurs :
Alphonse : Alors, profitez bien du calme de ses couloirs vident parce que dans quelques jours fini la tranquillité. Nos chers ados auront envahis les lieux de leurs cris de bêtes, et de leurs hormones révolutionnaires! Ils vont vous tester d'emblé, chercherons la provocation, il faudra être à la hauteur, se qui m'amène à vous poser la question fatidique que vous n'avez pas manqué de vous poser, pourquoi voulez vous être prof? et mieux vaut avoir une réponse convaincante parce qu'elle vous aidera à tenir le coup quand au milieu du cours vous n'aurez qu'une envie c'est de filer par là.
Roque arrive à velo
Roque : Oh, merde, mon antivol!
Le concierge : Tu vas te le faire goler!
Alphonse : Blanche pourquoi voulez-vous être professeur?
Blanche : Euh, mmmm....en fait..., bin... j'ai toujours voulu faire se travail depuis toute petite, je reconnait que je parlais à mes petits voisins comme si j'étais leur maitresse d'école, et...
Alphonse : Expérience de la rue
Blanche : Je suis plutôt stressé de nature...
Alphonse : Et c'est bien de sa que nous devons parler. Les élèves sont sans pitié, s'ils sentent votre peur vous êtes foutu! Ne jamais la montrer devant eux, ne doutez jamais de vous! Jamais! Et vous Jonathan pourquoi voulez vous enseigner?
Jonathan : Euh, bin moi aussi dans mon quartier je, enfin je disais aux lascars de se bouger les fesses...
Irène : Aux quoi?
Blanche : Je sais pas peut être des copains à lui!
Alphonse : Que ce passe t'il? Il y a un soucis avec se que nous raconte le professeur de gym?
Irène : Non, non, non...
Roque arrive avec son vélo
Roque : Est-ce que je suis en retard?
Clara : Rien qu'un peu. C'est quoi ce vélo?
Roque : J'ai oublié mon antivol alors il a fallu que je le rentre pour pas qu'on me le vol.
Clara : Mets le ici va, on verra se qu'on en fait apres...
Roque : J'suis désolé! Sa commence bien la rentrée! Si je serais superstitieux je verrais sa d'un mauvais oeil!
Clara : Oh, mais non, aller viens Alphonse est avec les nouveaux. Tu te sent prêt?
Alphonse : Votre travail ne consiste pas à sauver le monde, vous êtes ici pour enseigner une matière, comprenez sa, vous aurez fait la moitié du chemin!
Clara : Alphonse! Le nouveau prof d'art plastique...
Alphonse : Ah, c'est une blague n'est-ce pas?
Clara : Une blague? mais non c'était le meilleur candidat pour le poste, j'ai mis le temps à le convaincre.
Alphonse : Clara, Clara!!
Clara : Alphonse tu compte engueuler la proviseur adjointe, pas devant eux quand même! On pourra en rediscuter mais la décision est déjà prise.
Alphonse : Et on peut savoir se que tu fais là? Depuis quand t'es prof toi?
Roque : Bin c'est mon premier poste. Pourquoi je suis le seul débutant?
Les trois profs lévent la main
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Générique
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Chez les "de la Torre" :
Jules : Magne toi Ruben, on va être à la bourre. Pff, putain t'as pas vu ma boulette elle était là.
Ruben : Bin, tu l'as prise quand t'as sorti le chien, non? Dans tes poches de pantalon...
Jules : Ah ouais, t'as raison, et il est où se pantalon?
Ruben : Je sais pas mais j'ai entendu la machine à laver se matin.
Jules : Ah, putain, maman! maman! Merde, maman! Maman me dit pas que tu as lavé mon jean.
La mère de Jules : Celui ci? J'en avait marre de te voir toujours avec le même.
Jules : Maman il y avait 50 euros dans les poches.
La mère : Ah oui, 50 euros, à d'autres... C'est sa les 50 euros que tu cherches? On a déjà parlé de drogue dans cette maison, non? Tu veux continuer à faire de la moto? Avec sa t'es mûr pour l'accident...
Jules : Ouais mais regarde la boulette, elle a réduit de moitié
La mère : J'aurais dû le laver à 30 c'est sa? Ou c'est le chien qui l'a bouffé je le trouvais bizarre depuis hier!
Jules : Maman si tu veux je t'en achète, mais s'te plait me pique pas le mien.
La mère : Je te trouve sacrément gonflé! Aller dépêchez vous, soyez pas en retard le premier jour! Et surveille ton frère. J'ai acheté de la nourriture pour 4 jours alors on évite les pizzas, et se serait bien qu'un de vous deux ramasse le linge qui traîne. Vous avez entendu?
Jules : oui
La mère : J'aimerais qu'on m'aide un peu plus c'est tout!
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Premier jour au lycée :
César : Salut les mecs!
Greg : Ah César!
Jules : Sa va?
César : Ouais super et vous?
Greg : Cool mec...
Yann : Excusez moi! Je cherche la 1ère B
Paula : T'es pas loin, c'est là! Et tu tombes bien on en fait parti aussi. Voici Joy, ensuite Lola, et moi c'est Paula.
Lola : A toute
Joy : Dis donc on a un chinois dans notre classe!
Lola : Ouais il a plutôt l'air sympas
Clara : Bonjour Lola
Lola : Bonjour
Clara : Oh non! C'est le premier jour de classe et t'as déjà pris la lutte?
Lola : Bin ouais
Clara : T'as pas pris de vacances? Sa sert à se relaxer tu sais!
Lola : Mais cette manif est super importante. Les multinationales doivent arrêter cet esclavage. Elles exploitent les jeunes enfants 14 heures par jour!
Paula : Et elles les payent des clopinettes!
Clara : Je suis tout à fait d'accord avec vous, mais les femmes de ménages n'y sont pour rien! Elles passent leur temps à ramasser ses affiches un peu partout. C'est jolie ce que tu as fait à tes cheveux! Sa te va bien...
Blanche : Irène!
Irène : Bonjour, sa va? Alors...
Blanche : Pfiouh, C'est la rentrée quoi... Il a l'air décontracté lui, oh je t'assure que j'aurais préféré porter un survet se matin sur moi, il a fallu que je change trois fois de tenu avant de me décider. Du coup j'ai adopté le style, j'suis jeune mais j'ai de l'expérience.
Irène : T'es très bien comme sa
Blanche : Oh dis moi que tu as fait la même chose je t'en pris? J'espere au moins que t'es stréssé...
Irène : Bien sûr mais rappelle toi ce qu'on nous a dit, ne jamais montrer sa peur, il ne faut jamais qu'on doute, jamais! Aller, faut que tu te détende Blanche. Tu craint rien sa va bien se passer. Aller viens faut y aller...
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Premier cours de philosophie :
Fred : Jules! Jules! T'as pas vu ton frère?
Jules : Et bin non, attends si si (il regarde dans ses poches) une seconde.
Greg : Il est là cherche bien
César : Dans l'autre poche!
Jules : Désolé! Il est con celui là!
Irène : Bonjour, je m'appelle Irène et je suis votre professeur de philosophie
Les élèves : Bonjour madame
Irène : J'aimerais commencer ce cours par une question : qu'est-ce qui vous rend heureux?
César : Le sexe
Irène : Je vais demander sa à Raquel Gomez
Joy : Et bin pour son anniversaire, ses parents lui ont offert une super paire de seins. C'est pour sa qu'elle les montrent partout...
Irène : D'accord on peut imaginer que c'est ce qui rend Raquel heureuse.
Greg : Elle en a une de ses paire...
Irène : Et les autres alors? Aller, c'est pas une question piège. C'est quoi le bonheur?
Paula : Et on peut dire se qu'on veut?
César : Bin la picole
Joy : La baise...
Greg : Avec moi tu sais tu connaitra le bonheur!
Paula : T'es qu'un gros ventard
Voie de Fred (il envoie un texto) : T'es où mon pote?
Irène : J'ai écrit ici le bonheur de ta vie dépend de la qualité de tes pensées. Vous en pensez quoi? Sa coûte moins cher qu'un lifting non? Cette citation est de Marc Orell.
Greg : Faut pas être con !
César : M'en fous !
Un élève toque à la porte
Irène : Et malgré le fait qu'il est était philosophe, il trouva le temps d'être également empereur à ses heures perdues.
Lola : Ton frangin arrive à être en retard le premier jour de classe
Paula : T'as vu l'heure? T'assures pas mon vieux!
Isaac : Quoi je me suis pas réveillé.
Paula : Tu crains!
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Ruben est à l'hôpital auprès d'Adrien :
Ruben : C'est un message de Fred. Il sait pas où je suis. J'appelerais plus tard. Ah, je t'ai apporté un magazine. Regarde! Il y a un article sur un jeu super cool. Ils en disent beaucoup de bien. Je te le mets sur la table ?!
L'infirmière : Bonjour Ruben!
Ruben : Bonjour
L'infirmière : Comment tu le trouve aujourd'hui?
Ruben : Bin mieux
L'infirmière : J'crois qu'il sent quand tu es là. Il a l'air plus détendu. Oh! Il y a sa mère qui vient le voir
Ruben : Ah ouais! Il vaut mieux que je m'en aille! Au revoir
L'infirmière : Oui, à bientôt!
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Fin du cours de philosophie :
Isaac : En ce moment je sais exactement de quoi mon bonheur dépend
Irène : Ah oui! Isaac... C'est ça? Que les choses soient bien clair, toi et moi on c'est jamais vu. Et se qu'il c'est passé l'autre nuit entre nous ne se reproduira plus jamais!
Isaac : Bon, bin d'accord
Irène : Je compte sur toi pour ne pas en parler, de toute façon je nierais tout en bloc. D'accord?
Isaac : Ouais c'est clair!
Irène : Alors comme sa t'as 19 ans?
Isaac : Presque 18!
Irène : C'est à dire 17. Putain!
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Premier cours de Littérature :
Blanche : Bonjour, je m'appelle Blanche. Et je suis votre professeur de littérature. Je ne sais pas si certains d'entre vous sont nouveaux dans cet établissemnent, comme moi. Il n'y a pas de nouveaux parmi vous?
Yann : Moi!
Blanche : Comment tu t'appelles?
Yann : Yann Taeming
rire des autres élèves
Greg : Comment tu dis là! Moine Shaolin? Eh tu pourras m'apprendre le Kung Fu?
Blanche : Pourquoi vous riez, je comprends pas là!
Greg : Et bin on riz jaune!
Blanche : Sa suffit! Dans cette classe je ne supporterais pas les attitudes racistes. Je vous avertis, je ne laisserais rien passer.
Joy : T'es vraiment qu'un sale raciste
Greg : Et toi qu'une sale chaudasse!
(Joy lui fait un doigt d'honneur)
Rémée : T'es qu'un crétin
Greg : Noiraude
Blanche : Encore une fois et tu prends la porte. Dans cette classe on se respecte tous. point final!
Ruth : Mais c'est pas du manque de respect, c'est une chaudasse tout le monde le sais!
Blanche : Toi!
Ruth : Quoi?
Blanche : Tu sors tout de suite!
Ruth : Vous rigolez!
Greg : On voit qu'elle connait pas Ruth! Là on peut dire que vous avez fait fort!
Blanche : Si tu veux sortir vas y aussi!
Greg : Non vous rigolez, dès le premier jour? Vous vous prenez pour qui?
Blanche : Dehors! Vous sortez tout de suite, et vous reviendrez quand vous serez calmés!
Ruth : Aller, vaut mieux sortir va!
Jules : Eh allez faut se détendre quoi!
Blanche : Toi aussi tu prends la porte!
Un élève : On peux sortir avec eux Madame?
Alphonse : Il y a un problème?
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Dans le couloir :
Blanche : Non j'ai juste renvoyé ces trois là.
Alphonse : Gregory! Tu te fais remarquer dès le premier jour! Et vous autres?
Jules : En fait....
Greg : Sa va on a rien fait, c'est elle qui s'énerve toute seule.
Alphonse : Ah oui! Et bien qu'est-ce qui vous arrive?
Blanche : Inutile de polémiquer la seule chose à savoir est que leur renvoi est justifié. Il n'y a aucun doute! Il faut que je retourne en cours. Ils m'attendent.
Blanche rentre dans la salle de cours
Alphonse : Quant à vous on se revéra plus tard!
Jules : Et merde!
Greg : La nouvelle elle sait pas que ton père c'est l'ex de la dirlot!
Ruth : Surement pas!
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Dans les toilettes, Blanche arrive en courant :
Irène : Blanche! C'était si difficile?
Blanche : Tu parles! surout ne pas montrer ta peur. C'est plus facile à dire qu'à faire, je me rend compte...
Olivia entre et voit le tatouage d'Irène
Olivia : Ces toilettes sont réservé aux professeurs et donc totalement interdit aux élèves par conséquant sortez!
Irène : Nous connaissons le réglement, nous sommes professeurs aussi. Elle de littérature et moi de philo! et vous?
Olivia: Dire que j'ai passé une bonne partie de mon temps à convaincre les élèves de ne pas se faire tatouer! Il ne s'écoulera pas longtemps avant qu'on sache que la prof de philo est tatoué
Irène : J'essayerais de leur cacher
Olivia : Ah oui! Alors évite de te baisser! hein!
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En salle des professeurs :
Félix : Hmm mmm mm...... hmm mmm mmmmm Non! Nanannnn. Ouais là sa marche!
Roque et Jonathan rigolent en voyant Félix chanter. Les autres profs arrivent.
Jonathan : Alors! Comment c'est passé ce baptême du feu? Aussi mal que sa. vous savez, avec les jeunes, il ne faut pas tortiller, il n'y a qu'une seule chose a faire: Action, Réaction, Pim Pam Poum
Blanche : Pim Pam Poum! C'est sa j'aurais aimé t'y voir avec ton Pim Pam Poum!
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Dans le couloir :
Clara : C'est rien sa va s'arranger, elle subit le stress du premier jour! C'est tout!
Alphonse : Elle a quand même virée la fille de ton ex!
Clara : C'est vrai Ruth! Elle a du cran
Alphonse : Toi tu prends tout à la légère, c'est comme pour Roque t'avais la tête ailleurs quand tu l'a embauché?
Clara : Arrête et fais lui confiance! Il va assurer j'en suis sur!
Alphonse : Ouais il va assurer s'il n'abandonne pas avant! Il est tellement... Mais qu'est-ce qui t'as pris aussi de l'embaucher! Dès fois je te jure!
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En salle des profs :
Alphonse : Vous pouvez m'expliquer ce qu'il vous a pris. Pourquoi chercher à me discréditer devant les élèves?
Blanche : Excusez moi mais c'est vous qui m'avez demandé de me justifier sur le pourquoi de leur renvoi. Je n'ai pas du tout... Et c'est vous aussi qui m'avez dit d'être ferme et ne pas douter!
Clara : Alphonse! Combien de fois je t'ai dis que ce discours de pré-rentré était complètement contre productif
( Roque rigole)
Alphonse : Quoi! T'as quelque chose à dire?
Roque : Du tout! Absolument rien
Alphonse : Je ne veux pas vous brimer Blanche. Si je vous pose autant de questions c'est qu'ici je suis le proviseur!
Blanche : Si je fais appel à vous en pareil cas je perdrais sur eux toute autorité!
Olivia : Si je peux me permettre, c'est bien en renvoyant un élève dès le premier cours que tu as perdu toute autorité!
Félix : Olivia tu sais bien qu'elle débute
Olivia : J'ai vraiment un mari compréhensif! Qu'elles soient débutantes on a aucun doute la dessus. Elles apprendront!
Alphonse : Je ne vous l'avez pas dit, mais vous ne pouvez pas renvoyer un élève. Il ne relève en aucun cas d'un professeur de renvoyer un élève d'un cours. Nous devons d'abord en discuter en conseil de discipline et prendre une décision commune.
Blanche : Ils ont tenus des propos racistes envers deux de leur camarades
Olivia : Oula! Et toi tu les renvois pour sa! Tu aurais pu les ignorer mais toi tu as choisis de les renvoyer. Mais alors dis moi, tu feras quoi quand se sera vraiment grave!
Irène : Elle t'appelera puisque tu à l'air de tout maitriser à la perfection
Clara : Aller sa suffit! La prochaine fois tu nous consultera et nous aviserons . Bon on en a fini avec la repartission des tuteurs?
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Premiers cours d'arts avec Roque :
César : On croirais le chien de mes voisins!
Roque : Quelqu'un voudrait commenter ces images? Vous savez d'où elles viennent?
Ruben : Pardon!
Roque : Ouais ouais bien sur!
Fred : Ruben viens!
Roque : Cette expo fut l'une des plus polémique qu'il n'y ai jamais eu....
Fred : Attends t'as vu l'heure! Qu'est-ce que t'as foutu?
Jules : Eh on peut savoir où t'étais passé?
Roque : ... est-ce vraiment de l'art? Que veut dire l'artiste ici? Vous avez une idée?
Lola : Ouai, il n'y a pas de doute, ce que veut dire l'artiste est très clair! Que l'art est mort comme tout ses animaux! Bin c'est vrai quoi! Pour moi ce que je vois la c'est un spectacle des médisances affreux et qui veut rien dire
Ruth : Faut qu'elle arrête de fumer elle!
Lola : Et puis là on est au service de rien du tout. En plus je sais pas vous mais moi dans un monde de misère et d'injustice je trouve ridicule et dérisoire qu'on cherche à nous distraire avec ses bêtises. Vous trouvez pas!
César : Revoilà les OMG! Green Peace! Sauvons les baleines!
Roque : Allons allons, du calme! Rappel moi ton prénom.
Lola : Lola
Roque : Lola, ok! Très bien Lola, mais si ces images sont capable de te faire réagir comme sa, c'est que l'art n'est peut être pas mort!
Lola : Oui mais provoquer pour provoquer sa sert à quoi?
Roque : On vit à une époque où on cherche à nous stimuler de toutes les facons. Au moyen de la provocation, comme se qu'on a là, on est mal alaise. Même si sa provoque le dégout on réagi, non?
Lola : Ouai mais sa raconte rien du tout.
Roque : Sa raconte quelque chose mais à travers ta réaction! C'est donc toi qui lui donne un sens, que tu prennes Velasquez ou cette expo de l'américan galerie. Vous allez y réfléchir et me rendrais vos copies à la fin du mois.
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Dans le couloir :
Greg : Arrêtez, arrêtez, vous me faites mal merde! T'es con ou quoi!
Isaac : Chochotte!
Fred : On a héritait des trois redoublant. Sérieux c'est vraiment une plaie que ton frère qoit avec nous!
Ruben : Je sais pas de bol!
Paula : Isaac, la manif à lieu dimanche à 19 heures. Si tu y va je sors le chien toute la semaine et je dis à maman que je paye la facture de téléphone.
Isaac : Eh dis donc c'est ton tour non! Tu crois pas que t'abuses toi!
Lola : Tiens donne.
Joy : Qu'est-ce que tu fais?
Lola : C'est le prof qui a raison, les affichettes sa sert à rien du tout! Si on arrive pas à convaincre son frère, sa sert à quoi! Non mais faut trouver un autre moyen d'action.
Greg : A cause de toi je me suis fait virer petit con! hein! T'es content de toi?
Yann : Eh j'y suis pour rien
Greg : T'as de la chance d'être venu dans ce pays pour étudier! Tiens toi à carreau d'accord, je t'ai à l'oeil moi!
Lola : Alors! Tu viens de faire connaissance avec le comité d'accueil aux minorités. Faut pas que tu t'inquiètes il est super con!
Joy : Mais ouai c'est un frustré, il voulait sortir avec moi et j'ai dis non! Et ouai autant rester vierge!
Paula : Toi vierge! C'est pour sa qu'on t'appelle la chaudasse!
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Premier cours de sport avec Jonathan :
Jonathan : 27, on ne moli pas! 28 on continue! 29, 30, 31, 32, du nerf aller! 33, 34, 35, c'est bien Jules, aller sur le bout des doigts!
César : C'est bien Johnny t'y est presque!
Jonathan : Mon nom c'est Jonathan. Seule ma grand-mère m'appelait Johnny! Et toi t'es pas ma grand mère à se que je sache!
Greg : T'es pas sa grand-mère!
Jonathan : Tu tiens la forme c'est bien! Aller on se lève, tout le monde debout!
Ruben : Toujours à se faire remarquer!
Jonathan: Qu'est-ce que t'as dit? Quel est le problème? Tu devrais t'inspirer de ton frère tu sais!
Ruben : Non merci! Un sportif dans la famille sa suffit
Jonathan : Pas de jalousie, tu pourrais très bien faire comme lui, il faut s'entrainer c'est tout. Et c'est valable pour tous! J'espère qu'après cet exercice un peu bête vous aurez bien en tête que je ne vous donnerez jamais à faire quelque chose que je ne pourrais pas faire moi même. Si vous en bavez, j'en bave aussi. C'est bien compris? Bien fini pour aujourd'hui! Allez à la douche.
Greg : Eh moi j'ai pas transpiré!
Jonathan : Aller à la douche! On se dépêche.
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Dans les vestiaires :
César : Alors elle est bonne!
Isaac : File moi le savon!
Pendant que les garçons se douchent, des personnes piquent leur chaussures.
César : Putain mais vous avez pas vu mes baskets?
Isaac : Ouais et les miennes!
César : Elles valent 200 euros, merde!
Isaac : Putain sa fait chier!
Jules : Ma mère va me tuer si on les a gaulé!
César : Dans ce bahut on arrête pas de se faire piquer des trucs.
Isaac : C'est clair!
Jules : Putain c'est pas possible sa, faut qu'on en parle au dirlot!
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Dans le couloir :
Alphonse : Bon bin va falloir agir! Y'en a plus un qui a ses chaussures. On va leur payer un taxi! Avant ce genre de choses n'arrivait pas!
Clara : On ne sait même pas ce qu'il c'est passé, attends un peu.
Alphonse : Ce qu'il c'est passé c'est qu'il y a eu un vol de chaussures au nez du nouveau voilà! L'année débute à peine et on a déjà des dépenses imprévues.
Jonathan : Excusez-moi. Pardon! Il y a bien une équipe de basket au lycée, on pourrait peut être récupérer les chaussures des membres de l'équipe, et les donner aux élèves.
Clara : Oui c'est une excellente idée! Bin tu vois l'affaire est réglée. T'arrive à te noyer dans un verre d'eau. Tu n'as cas demander à Paco qu'il te donne les clés du local.
Jonathan : Entendu!
César : Eh, c'est qui qui va nous rembourser nos baskets?
Clara : Calmez vous! C'est bon on se calme, on va les retrouver vos baskets!
Jules : En attendant ma mère elle va me tuer, en plus j'ai vraiment galéré pour qu'elle me les achète, c'est sur elle va m'engueler!
Clara part, Irène arrive et voit Isaac embrasser Ruth!
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A la cafète :
Une élève : T'as quoi là?
Une autre élève : Littérature!
Une élève : Elle fait pitié s'te nana, c'est elle qui a virée Ruth! Pour qui elle se prend!
Une autre élève : Elle sait pas ce maitriser sa se voit.
Une élève : Une caractérielle, une vrai istérique! Oh merde! Elle était là.
Une autre élève : Attends c'est bon elle a rien entendu.
Une élève : J'espère!
Une autre élève : Elle vit dans son monde c'est clair!
Blanche entend tout et part de la cafète, Le téléphone de Ruen sonne.
Ruben : Oui hallo!
Maria : Ruben, bonjour c'est Maria de l'hôpital! Je sais pas si je dois te le dire mais...
Ruben : Qu'est-ce qui ce passe ?
Maria : Il y a eu un térible accidents sur l'autoroute, au moins 5 personnes ont trouvés la mort, et 5 autres sont dans un état grave. T'as écouté les infos?
Ruben : Non
Maria : Bref, depuis les médecins ont besoin de... enfin ils ont parlés aux parents d'Adrien et ils leur faut des organes, ils ont demandés les siens.
Ruben : Quoi ?
Maria : Adrien ne se réveillera plus Ruben. Alors ces parents ont décidés de débrancher les machines, c'est vraiment très...
Ruben : Quoi, mais non! Ils peuvent pas faire sa, de quel droit, vous... les laissez pas faire!
Maria : Je sais que c'est très dur pour toi, mais c'est mieux comme sa, je voulais te proposer de venir, tu pourrais lui dire au revoir et....
Ruben coupe son téléphone et part vers Greg
Fred : Salut!
Greg : Attends, attends, ...
Ruben part pour l'hôpital
Greg : Qu'est-ce qu'il a lui?
A l'hôpital devant la chambre d'Adrien, Ruben voit ces parents en pleure
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En salle des professeurs :
Alphonse : J'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer. Je viens d'apprendre à l'instant qu'Adrien Gonzales, pour ceux qui ne le connaissait pas, ce gosse était dans le coma depuis 4 mois. Ils ont pris la décision de le débrancher! Si vous devez en parler avec vos élèves, ayez du tacte. Ils vont utiliser ses organes pour sauver la vie d'autres jeunes. C'est un sujet qu'on pourrait évoquer avec eux. Bon, quelqu'un a vu Blanche? Sa classe est littéralement déchainée et je ne la trouve nul part!
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Dans les toilettes des profs :
Irène : Blanche, Blanche t'es là? Oh Blanche et ton cours. Le proviseur te cherches partout!
Blanche : Il peut me chercher j'irais pas! Il parait que je fais pitié! Et c'est vrai, toute ma vie j'ai voulu être professeur, et je suis incapable de gérer une classe. Qu'est-ce que vaut ma vie si je ne peux pas enseigner?
Irène : Aller, ne dramatise pas!
Blanche : Et si le proviseur t'aurais demandé pourquoi tu voulais être prof, qu'est-ce que tu lui aurais dit?
Irène : Bin la vérité! Que je voulais faire un travail qui puisse faire marcher un peu mes neurones! Mais franchement faire prof ou autre chose peut importe!
Blanche : Tu vois, c'est bête hein! Toi tu voulais pas spécialement faire ce métier, alors que moi, c'est pas juste, qu'est-ce que je vais faire si c'est toute ma vie!
Irène : Pour commencer on va retourner en cours.
Blanche : Oh non, non, non! Je te jure je peux pas, j'ai trop peur je peux pas! Non, j'en suis incapable Irène, j'ai peur...
Irène : Très bien, on va faire une chose, je vais dire au proviseur que tu es rentré chez toi car tu te sentais mal. Mais t'as pas d'appart? Alors tu dormira chez moi se soir! On en reparlera, et on arrivera bien à trouver une solution!
Blanche : D'accord!
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Chez les "de la Torre" :
Jules : Qu'est ce que tu fou sur mon lit? hein! Oh elles me font mal au pied ses baskets!
Jules découvre un flacon de médicaments
Jules : Ruben, eh! Ruben, Ruben, ouvre les yeux, réponds Ruben!
Ruben : C'est bon arrête, elle est glacé.
Jules : C'est pour ton bien! Bon bin on a plus qu'à appeler maman à Londres maintenant!
Ruben : Non Jules! L'appelle pas.
Jules : Mais il faut qu'elle soit au courant bon sang!
Ruben : Non! Si elle le sait, on va l'avoir sur le dos en permanence tu sais bien! Sa doit rester entre nous.
Jules : C'est bon sa va, je lui dirais rien mais toi tu dois me promettre de ne plus recommencer! Ok? Plus jamais! Quel merde!
Ruben : J'te le promets!
Jules : Maintenant tu va boire du café et m'expliquer ce qu'il c'est passé dans ta tête! Il faut être malade pour faire une chose pareil.
Ruben : Tout le monde n'est pas comme toi. Je suis pas comme toi, tu sais bien! J'essaye mais je n'y arrive pas!
Jules : Quoi qu'est-ce que tu racontes! C'est à cause de cette fille là, Lola! T'arrives pas à te la sortir de la tête, c'est sa? Ecoute moi il y a aucune nana qui mérite qu'on se tue pour elle ok! t'entends! Oublie pas se que je viens de te dire!
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2h00 du matin chez Irène, elle repense à elle et Isaac! :
Blanche : Toi non plus tu dors pas, je sais pas comment faire tu sais! T'as beau me dire de me détendre, que sa va s'arranger, c'est comme si tu demandais à un bourricot d'arrêter de braire! J'suis..., j'arriverais jamais à me détendre, sauf si je trouve le moyen, la méthode pour retenir leur attention! Mais je trouve pas!
Irène : Je fonce mettre le linge au sale, et après on se boit une bière!
Blanche : Il y a une relation entre se qu'on enseigne et se qui les interesse. Reste à savoir ce qui les motivent, à part le sexe evidemment.
Irène : Bon moi je vais me coucher!
Blanche : Merci!
Alors qu'Irène dort, Blanche la réveille en sursaut
Blanche : La mort, j'ai trouvé mon sujet! Je t'ai réveillé! je vais leur parler du jeune dans le coma.
Irène : D'accord mais c'est un sujet délicat, mais enfin si tu le sens
Blanche : Un peu que je le sens! De quoi on parle quand on commence à écrire? Mais oui de la mort, c'est le sujet numéro 1 non? Et lorsqu'on enseigne il faut savoir recentrer sur l'actualité! Et parler de se coma et de la mort sa ne peut que les motiver non?
Irène : Ouais sa a surment les motiver.
Blanche : Bon bin, bonne nuit!
Irène : Bonne nuit!
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Les élèves vont dans la cour :
Greg : Alors sa va mec? Je te demande sa parce qu'avec cette histoire de coma là, t'avais l'air un peu à l'ouest!
Ruben : Lâche moi ok!
César : Attends c'est quoi sa? Quel est le petit connard qui c'est amusé à faire sa?
Greg : C'est trop marrant, ah il est trop fort ce mec! T'as repéré tes groles César?
César : Sa y est je les voient, elles sont là, c'est quoi cette peinture? Vas-y reste plus qu'à les foutre à la poubelle!
Isaac : Ah le délire!
Greg : Elles sont peintes!
César : Quel enfoiré!
Jules : Oh ma mère elle va me tuer! Si je chope le mec qui a fait sa putain!
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En salle des profs :
Alphonse : Les parents sont bien sûr indignés même s'il ne s'agit que de baskets... et bien sûr je leur dit qu'on fera tout notre possible pour retrouver le coupable, va falloir jouer les flics!
Clara : Faut ce qui faut, il faut régler le problème au plus vite, ne serait-ce que pour le relations parents/profs!
Alphonse : Bien sûr! Alors je vous demande de bien ouvrir l'oeil et à la moindre suspission, vous me faites signe! D'accord?
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Dans le couloir :
Ruth : Tu m'aimes ou pas?
Isaac : Bien sûr que jt'aime
Irène : Bonjour!
Isaac : Eh c'est pas ma copine elle! En fin pour elle si mais bon pas pour moi! Je vais la larguer
Irène : Si tout se que tu me raconte n'a pas une porté philosophique alors je t'arrête tout de suite sa ne me regarde pas du tout!
Isaac : Faut que t'arrête de croire sa!
Irène : Croire quoi?
Isaac : C'est toi qui me plait, et elle je vais la larguer!
Irène : On en a déjà parler je crois, il n'y a rien entre nous, et il n'y aura jamais rien!
Isaac : Je me demande pourquoi t'es si borné. T'es philosophe ou pas? Faudrais apprendre à te remettre en question!
Irène : Viens par ici! Toi t'as 17 ans et moi 27! Tu es mineure et je suis ton professeur.
Isaac : Et alors?
Irène : C'est illégal, ils peuvent très bien t'expulser et me virer.
Isaac : C'est sa!
Irène : Bien sûr que oui, alors c'est terminé d'accord? D'ailleurs rien est terminé car rien n'a commencé.
Isaac : Je t'écoute depuis 2 minutes et t'as pas dis une seule fois la chose sur laquelle je te croirais. Je ne t'aime pas! Pourtant c'est facile il te suffisait juste de dire sa et je te laissais tomber.
Irène : Je ne t'aime pas!
Isaac : Arrête! Dis moi seulement que t'as pas pris ton pied!
Irène : Je ne vois pas le rapport, et puis sa ne compte pas puisque j'étais totalement ivre!
Olivia entre dans la salle de cours!
Olivia : Excusez moi! Je crois que j'ai cours ici!
Irène : Euh oui! c'est possible, je confonds encore les salles
Olivia : Tu es sa tutrice!
Irène : Oui
Isaac : Parce qu'en plus t'es ma tutrice?
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En salle de sport :
Jonathan : 38, 39 , 40
Jules : Bonjour!
Jonathan : Alors champion, 41, 3 séries comme sa tout les matin et t'as la tablette de chocolat. Motivé?
Jules : Non pas vraiment non! Je peux vous parler une minute?
Jonathan : Vas y je t'écoute!
Jules : Qu'est-ce que vous pensez du suicide?
Jonathan : Quoi! Tu fais trois séries comme sa tout les matin et sa t'enlève toutes idées morbides de la tête. Pourquoi cette question?
Jules : Bin c'est un de mes copains qui a pas trop le moral et...
Jonathan : A vôtre âge c'est un peu normal qu'on se pose des questions, ces idées noires sont là le matin et parti le soir!
Jules : Ouais, et quand on passe à l'acte c'est de notre âge?
Jonathan : Jules t'as pas essayé de te suicider?
Jules : Mais non, il s'agit pas de moi! Bon aller retournez à vos abdos!
Jonathan : Non non non, attends une seconde, je m'excuse pardon! Je t'écoute, j'aimerais t'aider tu sais, fais moi confiance! C'est qui se copain?
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En cours de littérature :
Ruth : Parles, qu'est-ce que t'as?
Isaac : Rien
Ruth : T'es bizarre!
Isaac : Non sa va!
Jules : Sa va?
Raquel : Sa me va pas mal vous trouvez pas? Ils ressortent.
César : Et on peut toucher ou pas?
Raquel : Si tu me paye un ciné ok!
Joy : T'as vu la paire de Raquel!
Blanche : Aujourd'hui je vais vous lancer un défi. Vous allez vous mettre par deux et venir chercher un papier dans ce bocal!
Paula : Il y a quoi sur ces papiers?
Blanche : Il y a des genres littéraire, et ils vous aideront à developper le thème proposé.
César : Je sens qu'on va se régaler les mecs.
Blanche : Accordez moi une minute! Quelqu'un peut lire s'il vous plaît!
Paula : Des choses à faire avant de mourrir!
Blanche : Oui, la mort fait parti de la vie.
César : Je sais pas si c'est une bonne idée, déjà qu'on avait un dépressif parmi nous, vous allez nous l'achever le gars.
Fred : Sa va t'es vraiment lourd!
Blanche : On dit souvent la certitude de la mort nous rappel que nous ne sommes que de passage ici bas. Tout peut s'arrêter demain ou dans cinquante ans mais nous mourrons tous. De la nous viens cette questions. Comment peut on employer le temps qu'il nous reste? Euh, toi? Y a t'il une chose que tu aimerais faire avant de mourrir?
L'élève : Bin moi?
Ruth : Te taper un mec? Sa parait un peu compliqué pour toi, à moins de passer sur le billard!
Joy : Parle pour toi ma veille! Et avec un peu de chance toi tu y restera sur le billard!
Jules : Ca chauffe!
Blanche : Je vous explique les règles du jeu, vous allez vous exprimer sur le sujet, et pour cela vous allez vous aider de ce qu'il y a sur ces bouts de papiers. Chacun donnant sa version d'accord!
César : C'est passionnant!
Greg : C'est quoi son bocal sérieux!
Fred : Eh! on se met ensemble?
Ruben : Ok
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Alphonse et Jonathan dans la salle des profs :
Alphonse : Nous avons un psychologue dans le lycée pour traiter se genre de cas, alors dis à Ruben d'aller le voir, d'accord! C'est tout ce qu'on peut faire pour l'instant.
Jonathan : Euh monsieur! Le problème ici c'est que son frère est venu me voir moi, sa reviendrais à le laisser tomber!
Alphonse : Je comprends, mais tu es prof de sport et je ne doute pas de tes compétences. Chacun doit rester à sa place! Qu'est-ce que tu connais en matière de suicide Jonathan?
Jonathan : Sûrement plus que vous ne le croyez
Alphonse : Je veux etre bien clair tu sais, ce cas me préoccupe autant que toi mais bon si ce gosse à un problème se n'est n'y à toi n'y à moi de l'aider à le résoudre, alors il faut en parler avec le psychologue et c'est lui qu nous dira qu'elle est la meilleur décision à prendre pour lui, s'il faut en parler à ses parents, et que sais-je encore!
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Fin de cours de Littérature :
Blanche : Au revoir!
Une élève : Au revoir Madame
Blanche : Quoi! Rien du tout... Sa ne t'as même pas inspiré une ligne?
Ruben : Et bin... avec la main bandée...
Blanche : Est-ce que tu serais pas droitier des fois? J'avais cru! Bon tu me le rendras demain et tu te fais aider au besoin.
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Dans les couloirs :
Fred : Inspiré? Ou c'est la panne sèche? Ecrit au moins un truc sinon la prof va finir par te prendre en grippe et tu seras bien avancé! Attends je vais t'aider...
Ruben : Mais merde c'est bon, lâches moi!
Fred : On peut savoir ce qu'il y a?
Ruben : Je m'excuse... Je peux te poser une question Fred?
Fred : Ouai vas-y! Je t'écoute!
Ruben : Euh... Pourquoi est-ce que t'es mon ami? C'est mon frère qui est sympa!
Fred : Quoi?
Ruben : C'est vrai, il est super cool! Le pote idéal! C'est un peu comme si... enfin tu vois... comme si le monde était fait pour lui. Il y a des fois ou je me dis que c'est lui qui aurait du sortir avec Lola. Pas moi.
Fred : Elle te vient d'où cette parano avec ton frère? Heureusement qu'on c'est retrouvé dans la même classe tu sais! Non mais, tu m'imagine traîner avec Jules? Hein? De quoi on parlerai? De motos? De football? Franchement tu vaux mieux que ça! Tiens! Sa te filera peut être l'inspiration nécessaire. Du moins sa pourra te faire oublier toutes ses conneries sur ton frère.
Fred passe un écouteur à Ruben, ils écoutent une musique de Cinco de Enero. Yann les prend en photo avec son portable. Irène passe par là, et en voyant Yann prendre la photo elle repense aux photos qu'elle a faite avec Isaac.
Irène : Non arrête, pas de photo s'il te plaît!
Isaac : Pourquoi? Je veux garder un souvenir de ce bon moment!
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En cours avec Roque :
Roque : Bonjour à tous! Aujourd'hui on va commencer le cours par...
Lola : Monsieur! J'aimerais, enfin je pourrais montrer quelque chose. C'est en rapport avec ce qu'on a dit hier. Je peux?
Roque : Bien sûr! Vas-y!
Lola : Merci
Roque : C'est un film, c'est ça?
Lola : Ouai!
Ruth : Et vas-y que je fayote pour m'assurer la moyenne.
Roque : Silence...
Greg : Oh, c'est un porno maison?
Lola : Ah ouai tu vas voir tu vas te régaler!
Greg : Lola à poil...
Roque : Gregory
Ruth : T'es vraiment trop toi
César : Eh c'est nos baskets! Comment t'as pu faire un truc pareil?
Ruth : Tu t'y es mise aussi Joy! Non mais vous êtes tarés ou quoi?!
Jules : Eh! Mais comment t'as pu faire sa? Elles sont complètement cinglées!
Roque : Jules tu reste à ta place
Paula : Du calme, du calme t'as compris. Et blabla c'est sa continue!
Lola (à la télévision) : Vous les achetez au moins 100 euros, et les multinationales elles, elles ne les payent que 4 misérable euros! Et vous savez pourquoi? Parce que les femmes et les enfants qui les fabrique ne coûtent que 6 euros par mois...
Isaac : Je vais le dire à maman...
Paula : Tu vas le dire à maman !
Isaac : Bien sûr je vais le dire à maman, qu'est-ce que tu crois?
Lola : ... ces godasses voilà ce qu'on en fait nous!
Isaac : Je vais te dire j'apprécie le discours Paula! Mais tu crois vraiment que c'est de notre faute sa?
Paula : C'est pas de moi cette idée, c'est Lola!
Roque : Isaac! Retourne à ta place...
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Dans le bureau d'Alphonse :
Lola : On c'est inspirée de ses photos, pas mal de rues de New York ont des chaussures comme sa suspendues en l'air, chacun peut y aller de son interprétation. Notre but était de dénoncer le cercle vicieux du commerce des multinationales. Sa faisait écho à ce qu'on avait vu en cours.
Alphonse : Ah bon!
Roque : Désolé, mais je n'ai pas dit de voler ses chaussures et de les esquinter.
Lola : Non mais, vous avez dit qu'il fallait provoquer, choquer les consciences et...
Roque : Provoquer oui mais sa ne veut pas dire...
Alphonse : Laissez nous vous voulez. Je reviendrais vers vous après. C'est donc de sa que tu leur a parlé dès le premier jour! Regarde! Si tu approche une allumette d'une bougie, elle s'allume pas vrai! Maintenant si tu approche cette même allumette d'un bâton de dynamite, qu'est-ce qui se passe? Il explose!
Roque : On ne peut plus didactique...
Alphonse : Ces mômes n'ont que 16 ans et sont hautement inflammable tu peux me croire! Et si tu ne fait pas attention ils peuvent t'exploser à la figure! Tu oublie une petite chose, c'est que tu n'es pas en face d'un adulte Roque!
Roque : Papa!
Alphonse : Tu ne sais pas comment ils vont réagir... Tu ne peux pas savoir alors je t'en conjure, enseigne leur ce qu'est l'art , et non comment affronter la vie d'accord! Parce que tu es encore un peu trop jeune pour sa!
Roque : Evidemment! Puisque tu me le dis!
Alphonse : Alors là je suis désolé, non! Mais c'est quoi cette réaction de gamin! Enfin... écoute je suis le proviseur de ce lycée et toi simple professeur alors tu arrête tout de suite ce numéro d'adolescent incompris par un père irascible.
Roque : Je ne suis plus un adolescent...
Alphonse : Sa suffit, sa suffit... assez! Franchement je me demande pourquoi tu as accepté ce poste! J'espère que c'est pour l'argent parce que si c'est pour m'emmerder alors sa commence très fort et je ne le supporterais pas longtemps.
Roque : Papa, j'ai mieux à faire qu'à venir te pourrir la vie dans ce lycée.
Alphonse : Tant mieux!
Roque : Ouai! Et toi tu ne vois que le délit dans ce qu'elles ont fait! Elles ont poussées le bouchon un peu trop loin, d'accord! Mais c'est louable, non? Leur but c'est de donner un autre point de vue. Démontrer de façon choquante ce sur quoi repose notre société de consommation...
Alphonse : Mais enfin.... qu'est-ce que tu crois? Tu crois que ces gosses vont arrêter d'acheter des baskets, mais tu rêves mon petit! Je te croyais moins naïf!
Roque : Papa! Je sais que c'est pas bien de les inciter à agir ici, je le sais très bien! Mais on doit leur apprendre à réfléchir, c'est sa aussi éduquer, non?
Alphonse : Ah! Alors tu es venu ici dans l'idée de m'apprendre tout sa, c'est formidable!
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Dans les couloirs :
Lola : Oh, il est dans la merde!
Fred : Lola! Lola attends!
Lola : Quoi! Tu seras le dixième à venir nous voir pour ses chaussures. Oui c'est vrai on y est allé un peu fort, oui c'est vrai on le reconnait! Excuse nous...
Paula : Mais la cause est juste!
Fred : Non, non, non, je viens pas pour sa.
Joy : Viens Paula...
Fred : Il s'agit de Ruben
Lola : Ah, Ruben!
Fred : Il est trop bizarre ces temps ci! Ecoute je sais pas trop mais je crois qu'il ne se remet pas de votre rupture.
Lola : Hmm... Bien sûr...
Fred : Je me suis dit que tu pourrais lui donner une autre chance.
Lola : Moi!
Fred : Ouai, je crois qu'il regrette votre histoire.
Lola : Ouai sauf que c'est pas moi qui l'ai jeté Ruben.
Fred : Hein?
Lola : Bin non, c'est lui!
Fred : Et tu sais pourquoi?
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En cours avec Irène :
Jules et Isaac rigolent en regardant un téléphone portable.
Irène : Bon il est temps de reprendre. Hier nous avons évoqué une phrase de Marc Aurèle... Tu m'excuse mais les portables sont formellement interdit en classe! Donne!
César : Euh... c'est pas le mien! C'est celui là le mien.
Irène : Bon bin tu me le donne aussi! Et pour pas faire de jaloux, je vais tous les confisquer!
Joy : Mais il n'y a pas de raison qu'on soit punis pour eux, madame!
Irène : Aller! Pas de discussion vous me les donnez, vous pouvez vous en passer!
Joy : Bravo les mecs!
Irène : Ton portable s'il te plaît!
Jules : Euh, c'était celui ...
Irène : Et le tiens?
Isaac : Euh... en fait je l'ai oublié chez moi
Irène : Ah oui!
Isaac : Ouai
Irène : Paula! Tu peux appeler ton frère s'il te plaît.
Isaac : Elle a plus de forfait!
Paula : Mais si il m'en reste! J'appelle! Hmm, je suis désolé il n'y a pas de réseau!
Irène : Bon! On va continuer, on a assez perdu de temps comme sa!