Agir ou laisser faire
A la cafétéria :
Paula : Salut Yann !
Yann : Salut...
Paula : Dis donc, c'est super... T'es pas très causant un!? J'te comprends, depuis cette histoire de chaussures plus personne veut nous parler. Je sais que t'es pas comme les autres mais de ton côté faut reconnaître que tu t'es pas fais beaucoup d'amis aussi!
Yann : Ouai mais tu sais, sa fait que deux jours que je suis là. Je suis pas pressé.
Paula : Et, sa va pour suivre? Tu veux faire quoi toi avant de mourir?
Au même moment dans les toilettes :
César : Je veux être comme ce russe qui possède son propre bordel. C'est vrai, j'en rêve toutes les nuits! Ce mec a toutes les putes à disposition! Tu kiffes les naines, il en a! Si t'aimes les borgnes avec une jambe de bois, il va te la chercher et il te l'envois là où t'es!
Greg : J'vois pas l'intérêt!
César : Tu rigoles! Il joue dans la cours des grands! Parce qu'il faut du fric pour se payer ce genre de truc! Imagines le rêve...
Greg : Ah non! Moi j'voudrais être le jardinier d'une plantation de bédo! Sa m'irais bien un! Tout le temps foncedé! Et toi Jules! Tu veux faire quoi avant de mourir?
Jules : Vivre, c'est déjà bien!
Greg : Il a balancé le oinj' !
César : Ouai, j'ai vu
Greg : Vivre! Encore une victime des campagnes anti-drogue! Il y a encore à fumer la dessus, il est ouf!
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Générique
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A la cafétéria :
Paula : Aller! C'est moi qui invite! Mais tu me laisses voir tes dessins!
Yann : Non, Paula arrête...
Paula : Aller, aller...
Yann : Paula, arrêtes s'il te plaît! Non non je suis sérieux là...
Paula : Aller!
Yann : Non, arrête
Greg : Et il t'embête ou quoi!
Paula : Mais qu'est-ce qui te prends Greg? T'es malade ou quoi? De quoi tu te mêles? Aller laisse nous! Du vent! Lui alors! On en était où?
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Dans la salle des profs :
Roque : Un problème?
Blanche : Ils se moquent de moi, je leur donne un exercice que je pense intéressant et ils me rient au nez!
Roque : Oh! Faut pas le prendre autant à coeur va!
Blanche prendre ses jouets pour se détendre, Alphonse et Roque la voient et rigolent...
Roque : J'ai oublié mon...
Alphonse : Je vous dérange?
Blanche : Non, non pas du tout! Euh, c'est juste que sa me détend! Aille!
Alphonse : Ah, te voilà complètement détendu!
Roque : En matière de relaxation, chacun sa méthode!
Alphonse : Tout à fait! Moi je trouve la sienne très percutante!
Blanche : Maintenant sa suffit, sale bestiole! Sa suffit!
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Dans les couloirs, à la cafétéria :
Blanche : Sa a été un désastre Irène. Un désastre absolu! Je vais jamais y arriver. Je ne parviens pas à les intéresser! Regarde, un petit exemple, Ruben De la Torre, il n'a pas écrit une ligne! Page blanche! Ils se fichent de moi. Ils m'ont jugés, c'est fini, je suis nulle pour eux!
Irène : Mais non Blanche, t'es déjà aller donner ton cours c'est bien. C'est un premier pas.
Roque : Salut!
Irène : Salut!
Roque : Un petit café?
Irène : Volontiers!
Roque : Excusez-moi! On peut avoir deux cafés!
La serveuse : Tout de suite!
Roque : Et planquez les portables la prof de philo est arrivée!
Irène : Oh, t'es déjà au courant!
Roque : Ouai, tout se sait très vite ici!
Blanche : Hein, bin racontes?
Irène : Non rien!
Les trois profs aperçoivent Ruth en train de pleurer...
Blanche : Tiens, c'est l'élève que j'ai renvoyée de mon cours.
Une élève : Un de perdu, dix de retrouvés! Tu dois te calmer Ruth!
Ruth : C'est qu'un salaud!
Laura : Tu verras tu l'oublieras vite!
Roque : Elle l'a mal pris on dirait! Il vaut mieux que la dirlo n'en sache rien!
Irène : Pourquoi?
Blanche : C'est la fille de son ex mari je crois. Mais je l'ai su qu'après coup! Pourquoi t'as eu des problèmes avec elle?
Irène : Non pas vraiment. Vous voulez pas qu'on aille boire un petit verre?
Roque : Quoi maintenant!
Blanche : T'es sûr! Moi j'ai rien à fêter...
Irène : Excusez moi une minute...
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Dans le bureau de la direction :
Mme Ariste : Là vous vous trompez lourdement! Si vous croyez que je vais payer toutes ses chaussures! En faisant sa, Lola n'a fait qu'écouter son professeur.
Clara : Ce professeur ne lui a jamais dit de commettre un délit!
Mme Ariste : Ce n'est pas la version de ma fille. Et comment avez vous pu recruter un pareil agitateur. C'est insensé!
Clara : Mais enfin madame calmez vous...
Alphonse : Je regrette mais nous devons punir votre fille pour l'exemple, c'est notre rôle d'éducateur.
Mme Ariste : Éducateur? L'éducation revient aux parents, vous, contentez vous de l'enseignement, chaque chose à sa place. Et je vais vous dire autre chose! Si ce professeur cause encore des soucis à ma fille, j'exigerais immédiatement son renvois!
Alphonse : Pfff, quelle idée tu as eu de l'embaucher? Et en plus c'est mon fils! Tu aurais pu au moins me consulter non? Je ne comprends pas! Il faut que tu m'explique là!
Clara : Si je t'en avait parlé tu aurais refusé, non? Mais oui t'aurais refusé, et tu le sais je n'aime pas agir à l'encontre de ta volonté!
Alphonse : Très drôle! Et bien moi je trouve sa affligeant!
Clara : Alphonse dis moi exactement ce qui te déranges là dedans! Sa a beau être ton fils d'accord, mais je penses aussi que c'est un bon prof!
Alphonse : Oh sa!
Clara : Essaye de différencier les sentiments et le travail et tu verras que j'ai raison.
Alphonse : Mais si tu ne lui avait pas signé ce contrat je ne m'en retrouverais pas là! Je déteste le népotisme! Clara tu m'as mis dans une situation délicate.
Clara : Alphonse, Roque n'est pas là parce qu'il est ton fils! Roque est là parce que je le veux bien! Il enseigne selon ses propres méthodes, il me semble qu'un peu de diversité ne peut pas faire de mal.
Alphonse : Ah oui! Ecoutes, ta diversité nous a coûté 1500 euros, alors comment tu vas justifier sa aux parents?
Clara : Pfff...
A terminer !