En salle des professeurs :
Roque : Bonjour.
Olivia (corrigeant la copie de César) : Bonjour.
Roque : Tu as vu Alphonse ?
Olivia (marquant la note de 4.75 sur la copie de César) : Non, je ne l'ai pas vu. Pourquoi ?
Roque : Il faut que je lui parle. Je me suis fourré dans le pétrin avec ces deux morveux et, faut que je le prévienne.
Blanche et Irène rentre.
Blanche : Quelle bande de crétins, c'est pas vrai !
Olivia : Qu'est-ce qui se passe ?
Blanche : Rien. Un élève a juste failli brûler dans le couloir.
Olivia : Comment ?
Roque : Qu'est-ce que tu racontes ?
Irène : Grégory et César sont encore dans le coup. Etonnant, non ? Mais, apparement, ce n'est qu'un accident.
Olivia (mettant du blan sur la note de César) : Ouais, étonnant !
Roque : Et le gamin, c'était Yann ? Il va bien ?
Irène : Ouais, juste une grosse frayeur. Son sac s'est enflammé.
Roque sort et Alphonse rentre au même moment.
Alphonse : Tu me cherchais ?
Roque : Oui, mais, finalement j'ai réfléchi et non c'est bon.
Roque est parti.
Alphonse (à Olivia) : Qu'est-ce qu'il lui arrive, tu sais ?
Olivia (changeant la note de césar par 3,5) : Non.
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Générique
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A la bibliothèque :
Lola : Bonjour.
Blanche : Merci d'être venu. Ecoutes Lola...
Lola : Vous n'allez pas le publier, c'est ça ?
Blanche : ça pourrait faire plus de mal que de bien. Lola, il faut que tu considères les faits dans leur ensemble.
Lola : Non non, je le savais. Et ce que vous faîtes là, ça porte un nom. La censure ! Mais je vais pas me laisser faire. Ah, ah ça non !
Blanche : Lola, mais attends. Lola ! Ne prends pas les choses comme ça. S'il te plaît ! Tu fais un tsunami d'une petite vague ! Réfléchis un petit peu.
Elles sortent dans le couloir du collège.
Blanche : Est-ce qu'au moins tu sais ce qu'ils ont fait à Yann ?
Lola (montant dans l'ascenseur) : Ah bah non, c'est pas le sujet de mon article Madame ! Vous avez pas remarqué, non ? Ouais bah en tout cas, je le ferai savoir à tout le monde, et bonne chance pour m'en empêcher !
Lola parti, Jonathan arrive.
Jonathan : Qu'est-ce qu'il lui arrive à Lola ?
Blanche : Rien.
Jonathan : Tu es sûr ?
Blanche : Oui !
Ils retournent dans la bibliothèque et Blanche prend ses affaires.
Jonathan : Je t'en pris, je vois bien qu'il y a un problème avec Lola. Bon, je croyais qu'on était ami.
Blanche : Ah, mais je sais pas Jonathan ! Je crois que j'ai vraiment trop honte pour devenir ton amie, tu sais. On a qu'à être de simple collègue de travail. Hein, d'accord ?
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Au cabinet médical :
Irène : Allez entre... Tu es nerveux ?
Isaac : Nerveux ? Attends, tu sais ce qu'ils font me faire ? J'ai regardé, hein, sur internet. Ils vont m'introduire un bâtonnet dans, et l'enfoncer profondément. Un batonnet ! Et trois fois en plus.
Irène : On l'a déjà fait et c'est rien du tout.
Isaac : Ouais, tu est gentille toi, tu as pas de pénis ! C'est incomparable.
Irène : En fait, on a découvert l'auteur du graffiti. C'était Yann.
Isaac : Ah bah tu vois, je te l'avais bien dit que c'était pas moi.
Médecin : Isaac Blasco... Veuillez me suivre s'il vous plaît.
Ils vont tous les deux dans une salle.
Médecin : ça ne prendra que trois secondes. Essayez de vous détendre, d'accord ?
Isaac : Euh ouais, attendez. Ce machin là (ce que tient le médecin dans sa main), ça peut pas rentrer.
Retour dans la salle d'accueil avec Irène qui aperçoit Gregory avec la secrétaire.
Gregory : Greg Martinez, j'ai rendez vous.
Médecin 2 : Greg Martinez
Gregory (en regardant une femme qui se cache derrière un magazine qui n'est qu'Irène) : Ouais, c'est moi.
Gregory parti, Irène se précipite dans la salle où est Isaac.
Isaac : Vas y tu as qu'à faire comme chez toi !
Médecin : Il est de votre famille ?
Irène : Non non, je vous expliquerai plus tard. Vous avez terminé ? On doit partir et vite. Gregory est dans la salle d'à côté.
Isaac : Greg ?
Irène : Oui !
Isaac : Mais pourquoi, pour la même chose ? Tu as aussi couché avec lui ?
Irène : Pauvre mec ! Vas te faire foutre ! Démerdes toi !
Devant le collège Zurbaran :
Jules tape un mot de passe sur son ordinateur. « Le mot de passe est incorrect » s’affiche sur l’écran.
Jules : Pff.
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Au magasin des parents de Yann :
Père de Yann (parlant chinois) : Pourquoi tu rentres si tard ?
Yann (parlant chinois) : J’avais des trucs à faire.
Yann prend un couteau, le met dans sa poche et se dirige vers la sortie.
Père de Yann (parlant chinois) : Où vas-tu encore ? Où vas-tu ?
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Au collège Zurbaran dans les couloirs :
Felix : A plus tard.
Olivia : Salut.
Felix va en classe. Un homme arrive derrière Olivia et l’interpelle.
Père de césar : Excusez-moi.
Olivia : Oui.
Père de César : Je suis à la recherche d’un professeur d’anglais. Elisa, un nom comme ça.
Olivia : Non, Olivia. C’est moi.
Père de César : Enchanté. Je suis le père de César Cabano.
Olivia : Ah.
Père de César : Je peux vous parler ?
Olivia : Oui, suivez-moi.
Ils vont en salle des professeurs.
Père de César : Ecoutez, je sais bien qu’il a menti. Et dire que c’est parce que son professeur le déteste est la plus vielle excuse utilisée par les élèves depuis que le monde est monde. Mais cette fois, il a tellement insisté que je l’ai presque cru.
Olivia : Je ne sais pas ce que vous vouliez entendre en venant me voir, mais son expulsion était méritée.
Père de César : Oui. Et je sais aussi que c’est parce qu’il a essayé de vous nuire.
Olivia : Et c’est pour cette raison qu’aujourd’hui vous doutez de mon impartialité, non ?
Père de César : Non, je n’ai pas une confiance aveugle en mon fils. Maintenant que je vous ai rencontré, je sais qu’il a menti. Et je n’accepterai plus le moindre écart. Je l’ai prévenu que s’il ratait les examens, il irait travailler comme ouvrier sur un de mes chantiers. Vous verrez qu’il fera moins le malin sur les échafaudages.
Olivia : Euh…Oui mais, ne serez t’il pas mieux d’attendre la fin des cours pour cela ?
Père de César : Pas question. Je ne serai pas aussi généreux. Vous avez terminé les corrections ?
Olivia : Euh, non. Et ce ne sera pas avant demain, certainement.
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A la cafétéria :
Blanche : Bonjour.
Irène : Salut.
Blanche : Tu t'es levé à l'aube aujourd'hui.
Irène : Oui, tu vois
Blanche (s'adressant à la serveuse) : Vous me faîtes un petit crème s'il vous plaît ?
Serveuse : Ok, ça marche.
Ruth et Joy discute à une table.
Joy : En couple ? Mais si Greg ne veut plus coucher qu'avec toi...
Ruth : Bah quoi ? ça te dirais de coucher avec lui ?
Joy : Ouais chérie, ça c'est sûr.
Ruth : Non, parce que si ça doit poser un problème entre nous, je laisse tomber hein.
Joy : Mais non. Tu sais qu'avec Greg c'est comme avec tous les autres. Juste de la rigolade.
Ruth : Mais moi, il me rend folle dingue.
Joy : Et, tu fais quoi du type du tchat ?
Ruth : Oh rien. Il m'a interdit de tchatter avec lui... Il veut que je sois à lui tout seul.
Joy : Hein ouais. Dans ce cas, tu ne vois pas d'inconvénient à ce que je prenne la suite du chat, non ?
Ruth : Qu'est ce que tu veux dire ?
Joy : Tu sais pour le peu que j'ai vu de lui, c'est mon type. Ahah.
Ruth : Ahah. Tu es une véritable obsédée. Ouais pas de soucis, gardes le pour toi.
Gregory arrive en colère à leur table.
Gregory : Eh toi tu es qu'une sale garce ! Tu veux un petit conseil ? Moins de baise et plus de savon !
Ruth : Qu'est-ce que tu dis ?
Gregory : Tu m'as refilé une gonorrhée, une merde du genre.
Ruth : Attends, tu peux parler moins fort. Comment j'aurai pu te passer ça ? Tu es le deuxième mec avec qui je couche.
Gregory : Ouais, c'est ce que tu dis à tout le monde ! Surtout, vous la faîtes pas, sinon elle va vous refiler la "chtouille" ! Sale garce !
Gregory part.
Ruth : Mais, avant lui, moi j'étais avec Isaac.
Ruth se lève pour retrouver Gregory
Ruth : Greg, Greg !
Blanche et Irène ont vu la scène.
Blanche : Mais oui. Cette fille c'était la copine d'Isaac. Et toi, tu l'a passé à Isaac. Tu te rends compte de ce que tu as fait ! Irène, bon sang, on est leurs professeurs, on est là pour leur transmettre du savoir, pas des maladies vénérienne !
Irène : Blanche !
Blanche : Aie ! ça tu pourras pas l'arrêter, ça va ce savoir tôt ou tard.
Irène : Qu'est-ce que je vais faire ? Qu'est ce que je vais faire ?
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En salle des professeurs :
Roque lit l'article de journal concernant le lycée. Alphonse le lui prend.
Alphonse : Pardon. Quelqu'un peut m'expliquer ce que c'est ?
Clara : Alphonse, on peut parler de tout ça calmement s'il te plaît.
Blanche et Irène rentre.
Alphonse : Ah ! Je voulais te voir.
Irène : Je...
Alphonse : Excuse-moi, je parle à Blanche. Regarde ! On parle de nous pour la première fois dans un journal national, mais on aurait pu s'en passer ! Mais si si si, c'est une interview de Lola Ariste, une élève de ce lycée où elle raconte qu'on a censuré un article dans lequel elle dénonce un professeur qui a menacé des élèves. Et qu'elle a des preuves irréfutables, ça te parle ? On peut savoir qui est le professeur qui a menacé ces élèves ?
Olivia : Mais ce que cet article ne dit pas, Alphonse, ce qui ce garde bien de dire, c'est ce que les élèves avaient fait.
Alphonse : Et alors ? Et quand viens même, ils auraient commis un viol multiple. C'est assez clair ? Dans ce lycée, aucun professeur agresse les élèves. Ou sinon je le fous à la porte ! Vous ne voyez pas le mal que nous fait cet article ? Vous ne voyez pas ?
Olivia : Et qu'est-ce qu'on fait des élèves qui deviennent de plus en plus ingérables ? Il y a des lycées où des professeurs donnent leurs démissions parce qu'ils ne supportent plus le climat de violence ! Pourquoi est-ce qu'on devrait supporter tout ça ?
Clara : Parce que nous sommes éducateurs.
Olivia : Bah voyons.
Felix : Bon, soyons sincère. Si Alphonse est aussi furieux, c'est parce que c'est dans la presse. Si ça n'était pas sorti de cette pièce, ça n'aurait pas choqué grand monde que quelqu'un refasse le portrait de ces deux idiots.
Alphonse : C'est ça, qu'est-ce que tu veux qu'on sorte les fouets, hein, et qu'on aille les frapper pour chacune de leurs bêtises ?
Olivia : Alphonse, là on ne parle pas de bêtises. Ils ont humilié un élève et ont tenté de ruiner ma réputation. Si on avait autorisé Lola à publier son article, rien de tout cela ne serait arrivé. Je me demande bien quels sont les critères pour amener à censurer ainsi une élève.
Roque : La question ne se pose pas en ces termes. Je crois qu'il est tant que je...
Blanche : Non ! Je suis responsable de tout ça. J'aurai dû essayer de gérer cette situation autrement. Mais jamais je n'aurais imaginé que Lola irait voir les journaux.
Alphonse : C'est que l'info est plus que juteuse Blanche ! C'est pour ça qu'elle fait les gros titres. J'ai déjà était appelé par deux autres journaux et une chaine de télé.
Clara : Nous ferons un communiqué officiel dans la journée.
Alphonse : Oui ! Oui, et il y sera mentionné que tout sera mit en oeuvre pour clarifier cette histoire. En claire, le coupable sera viré.
Olivia : Bienvenue dans la chasse aux sorcières.
Blanche : Si quelqu'un doit être renvoyé, c'est moi.
Jonathan : Non, non, non, attendez c'est peut être pas la peine d'aller jusque là... Bon, alors j'imagine qu'il y a surement un autre moyen de régler cette histoire.
Alphonse : J'exige que le professeur en question soit dans mon bureau avant midi. Sinon, j'interrogerai Lola et je lui demanderai le nom de ce professeur. (à Blanche)Et ensuite on s'occupera de ton cas.
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Au collège Zurbaran dans les couloirs :
Jonathan : Eh, Roque, Roque ! Tu peux me dire pourquoi tu as laissé Blanche porter le chapeau ? Si elle a censuré cet article, c’était pour te protéger toi !
Roque : Pardon ?
Jonathan : Tu m’as bien entendu Roque ! Le professeur dont Lola parle dans cet article, c’est toi. Il y a que toi et moi qui ont vu ce qu’ils ont fait à Yann. Et moi aussi, j’ai eu envi de leur donner une bonne correction. Mais tu sais quoi ? Je me suis retenu.
Roque : Tu es intelligent toi !
Jonathan : Toi tu es courageux à ce que je vois ! Parce que pour corriger deux gamins, tu es fort. Mais pour affronter ton père, là il y a plus personne. Et en plus, tu laisses tomber la seule qui prend ta défense.
Roque : J’ai pas voulu lui donner l’occasion de m’humilier, c’est tout.
Jonathan : Ouais.
Roque : Oui ! J’ai une relation un peu compliqué avec mon père, d’accord ? J’ai pas assuré ! ça je sais. Mais je voulais pas lui donner ce plaisir en public. Il le mérite pas.
Jonathan : Si tu le dis.
Roque : Oui, je le dis. Et alors ?
Blanche arrive.
Blanche : Qu’est-ce qui se passe ?
Jonathan : Rien, rien. Ton ami essaie de jouer les gros durs… Avec la mauvaise personne.
Roque : Calmes toi mon gas, je vais tout de suite à la direction pour aller m’immoler. Est-ce que tu es content ?
Blanche : Quoi ? Non, non, non, non. C’est moi qui t’es mis dans cette galère et je t’en sortirai. Ton père nous a donné jusqu’à midi pour aller le voir, non ? Alors, attendons jusque là. S’il te plaît.
Jonathan : Merde. C’est dingue cette histoire.
Blanche : Mais de quoi tu te mêles ? Qu’est-ce que ça peut te faire ?
Jonathan : ça m’importe Blanche, ok ? Et je m’en mêle parce que j’en ai envi et parce que je suis fatigué que tu me dis sans arrêt ce que j’ai le droit de faire oui ou non. Ok ? J’en ai assez que tu me dises ce que nous sommes, ce que nous sommes pas, ce que nous sommes plus, ce que je veux, ce que je ne veux pas, Ok ?
Blanche : Quoi ?
Jonathan : Tu m’as entendu, Blanche ! Jusqu’à maintenant, dans notre histoire, il n’y a que toi qui pu parler. Et si on était ami, et si on était plus que des amis, et puis finalement en fait on est juste des collègues de travail, oui, non, je ne sais pas. Et si moi j’avais quelque chose à dire à ce sujet. Ouais !
Blanche : D’accord. Et qu’est ce que tu as à dire à ce sujet ?
Jonathan : J’en sais rien, j’en sais rien, j’en sais rien ! Mais quand je le saurai, compte sur moi pour te le dire ! Qu’est-ce que tu es compliquée bon sang !
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Au collège Zurbaran dans les couloirs :
Paula : Fred ! Des nouvelles de Yann ? Je ne l’ai pas vu de la matinée.
Frederic : Non, je l’ai appelé sur son portable mais il a dut l’éteindre.
Paola : Bon, ça vaut mieux peut être comme ça. J’aurai trop peur qu’il fasse une bêtise. Parce que si il décidait de s’attaquer à Greg, il perdrait c’est sûr.
Gregory et César passent dans le couloir, Yann les suit avec son couteau à la main.
Frederic : Non, il ferait jamais ça !
Paula : Tu le connais si bien ? Tu savais que le graffiti était de lui ? Tu savais qu’il était amoureux de moi ?
Frederic : Non.
Paula : Il est là. Yann ! Est-ce que ça va ? On peut se parler ?
Yann : Pas maintenant, d’accord ?
Paula : Attends.
Elle voit le couteau dans sa main.
Paula : Qu’est-ce que c’est ça ?
Yann : Rien.
Elle le prend par le bras et l’emmène dans une salle.
Paula : Yann, c’est pour quoi faire ce couteau ? Je t’en pris. Surtout, ne t’abaisse pas à son niveau.
Yann : Tu sais ce que à écrit Sun Tzu dans l’Art de la guerre : « Lorsque le danger est grand, il ne reste plus qu’à lutter. » Tu ne sais pas ce qu’on ressent quand on est humilié comme ça, devant tout le monde et devant…
Paula : Devant moi ? Au moins, maintenant, je sais que je te plais et c’est déjà pas mal non ? Mais moi j’aime pas les gas qui règlent leurs problèmes avec un couteau. A toi de voir.
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A la bibliothèque :
Blanche : Salut.
Lola : Bonjour.
Blanche : Je voulais te demander pardon. Je me suis trompé. J'aurai dû te laisser publier cet article.
Lola : Ouais, c'est un peut tard non ? Vous l'avez lu ? Au moins la prochaine fois vous réfléchirez un peu plus
Blanche : Oui, ça me servira de leçon, c'est sûr. Dommage qu'à cause de cette erreur, Roque soit renvoyé.
Lola : Quoi ? Ils vont le renvoyer ?
Blanche : Oui, tu vois. Mais bon, faut savoir que publier un article peut avoir des répercussions. Le pouvoir de la presse. Tu as mis en lumière un problème et maintenant les sanctions vont tombés.
Lola : Oui, mais moi je voulais pas qu'on le mette à la porte. Et en plus, c'est un très bon professeur.
Blanche : Oui. Et c'est le seul qui aura défendu Yann quelque en soit les conséquences. Et pour finir, Roque s'en va alors que ceux qui ont humilié Yann reste. Une victoire très curieuse.
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Aux toilettes des garçons :
Yann est dans un WC et regarde son couteau. Puis il sort des toilettes et va dans le couloir.
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Au collège Zurbaran dans les couloirs :
Yann aperçoit Gregory et Ruth assis sur les escaliers.
Gregory : Touches pas mes cheveux toi.
Ruth : T'exagère.
Il se dirige vers eux et passe devant Paula et Frederic.
Frerderic : Il est pas dans son état normal.
Paula : Non, non, attends.
Ruth : Je t'assure que tu es le deuxième.
Gregory : Oh putain, qu'est-ce que tu es collante !
Ruth : Quoi, tu veux plus être mon mec ? Je t'assure que c'est vrai.
Yann prend son couteau dans la main. Paula et Fred le voit.
Fred (à Paula) : Viens !
Isaac passe devant Gregory et Ruth, ce dernier se lève pour aller frapper Isaac. Ce qui arrête Yann.
Ruth : Qu'est-ce que tu fais ?
Isaac : Putain, mais tu es con ou quoi ? Eh mais arrêtes !
Gregory : Je vais t'arracher la tête !
Ruth : Mais arrête ! Ça suffit tous les deux, arrêté !
Paula : Lâche mon frère Greg ! Lâche mon frère !
Irène arrive.
Isaac : Putain, mais tu es con ou quoi !
Gregory : Tu as transmis une saloperie à ma copine, voilà ce qui se passe !
Ruth : Putain mais vous allez arrêter putain !
Irène essaie de les séparer.
Irène : ça suffit ! Séparez-vous !
Gregory se retourne et la frappe. Voyant ça, Isaac se lève en colère sur Gregory.
Isaac : Tu l'as frappé ! Tu l'as frappé !
Il pointe sa main devant le visage de Gregory pour le frapper.
Isaac : La touche pas !
Jonathan et Alphonse arrive à temps pour les séparer.
Jonathan : Hey, hey, hey !
Alphonse : Arrêtez ça tout de suite !
Gregory : Tu veux que je la touche pas, c'est ça ?
Jonathan : Qu'est-ce qui se passe ici ?
Gregory : Ce fils de pute a transmis la gonorrhée à ma copine !
Clara (à Ruth) : Tu as une gonorrhée ?
Gregory : Va savoir quelle pute lui a refilé !
Alphonse : Dans mon bureau ! Et toi le premier Gregory. Décidément, tu es toutes les embrouilles ! Allez, venez !
Ils partent.
Frederic : Yann, Yann ! Attends.
Ils partent aussi.
Isaac (à Irène) : Tout va bien ? ça va ? T' inquiète pas, je ne dirais rien. Mais là, tu m'en dois une.
Irène part avec Blanche.
Irène : J'en peux plus, j'en peux plus.
Irène s'éloigne de Blanche. Lola arrive vers Blanche.
Lola : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Blanche : Renseigne toi sur ce qui s'est passé et le type d'énergumène que tu te dis défendre !
Blanche part à son tour laissant Lola toute seule.
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En salle des professeurs :
Olivia regarde la copie de César.
Roque : Olivia, juste merci de m’avoir défendu même si je dois aller assumer mes responsabilités.
Roque regarde à son tour la copie.
Roque : C’était si mauvais ?
Olivia : Eh bien, disons que je l’ai coincé exprès. Et maintenant, je ne sais plus quoi faire.
Roque : Bah je ne sais pas si mon expérience peut te servir, mais moi si je pouvais revenir en arrière, je ferai différemment. Se laisser guider par la colère, c’est jamais bon.
Olivia : Non, mais on a vraiment à faire à des cas. Et faut bien faire quelque chose non ?
Roque : Oui. Mais pour eux, pas contre eux.
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Devant la cafétéria :
Yann : Ecoutes Paula, tu avais raison et (lui donnant le couteau) tu veux bien le jeter pour moi ?
Paula : Tu viens avec moi ?
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Dans le bureau du proviseur :
Alphonse : Greg, c’est à toi de voir. On t’a déjà exclu trois jours. Encore une expulsion et tu fiches le camp définitivement, c’est clair ? T’es prévenu. Pendant ce trimestre, pas une seule bagarre. Je ne veux entendre personne se plaindre de toi ! C’est vu ?
Greg sort du bureau et croise à la porte Lola qui rentre.
Alphonse : Ah tiens, je voulais justement te voir. Notre célèbre élève, tu t’en es bien sorti dans le journal. Assoie toi. J’espère que tu as des preuves de tout ce que tu as raconté à ce journaliste.
Lola : Oui, oui. Je voulais justement vous parler de ça.
Alphonse : Et bien vas y, je t’écoute.
Lola : Dîtes, vous pourriez me donner un verre d’eau s’il vous plait. C’est que…
Alphonse : Bien sûr.
Lola : J’ai la gorge un peu sèche.
Roque arrive dans le bureau.
Roque : Excusez-moi. Il faut que je te parle.
Alphonse : On est en plein milieu d’un entretien. Lola s’apprêtait à me dévoiler les preuves des faits qu’elle dénonce, pas vrai ?
Roque : Ce n’est pas nécessaire, je suis là pour ça.
Lola : Si, c’est nécessaire, j’ai l’enregistrement ici et on entend parfaitement la voix du professeur qui menace les élèves.
Elle fait tomber l’enregistrement dans la carafe d’eau exprès.
Alphonse : Mais qu’est ce que tu fais ?
Lola : Attendez…
Alphonse : Mais ce n’est pas vrai. Voyons si ça fonctionne encore. Comment ça s’ouvre ça.
Lola : Bah comme ça, mais bon, là il marche plus.
Alphonse : Mais tu te moques de moi.
Lola : Non, non, non, non.
Alphonse : Tu es entrain de me dire que toutes les preuves étaient là dedans et qu’elles sont perdues.
Lola : Euh oui monsieur.
Alphonse : Dans ce cas, donne moi le nom de ce professeur.
Lola : Bah enfaite, c’est que je suis pas complètement certaine. Vous savez, je comptais sur vous pour que vous jugiez par vous-même. Mais apparemment, c’est perdu. Bon, si vous permettez, je vais y aller. Au revoir et encore désolé.
Lola sort.
Alphonse : Je vois que tu es soutenu par tout le monde, donc il va falloir qu’on laisse courir.
Roque : Quoi ?
Alphonse : Tout ça, c’est du Roque tout craché ! Il y a plus de preuve, et donc le communiqué officiel dira « L’élève n’a pas pu fournir de preuve, il est donc impossible de prendre des sanctions. »
Roque : Ouais, mais si tu savais que c’était moi. Pourquoi tu as fais tout ce cinéma alors ?
Alphonse : Je voulais savoir si tu étais capable d’assumer tes actes. Et j’ai pu le vérifier.
Roque : Si c’est ma démission que tu veux, je te la donne. C’est bien ce que tu cherches depuis que je suis arrivé ici, non ? Demande la moi et je m’en vais.
Alphonse : Non, cette affaire est réglée. Et puis j’ai vu comment tes collègues te défendaient, ainsi que cette élève. Tu dois faire du bon boulot je pense. Malgré ce malheureux faux pas.
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En salle de cours :
Olivia : Bon, et avant que vous partiez, je dois vous informer que l’examen de l’autre jour, finalement ne comptera pas dans la note. C’était juste un exercice. Merci, vous pouvez y aller.
La fin du cours sonne, les élèves sortent.
Olivia : César ! Je viens de te donner une deuxième chance, j’espère que tu ne la gâcheras pas et que tu arrêteras de fréquenter certaines personnes qui ne t’apportent rien.
César : Ouais, mais vous n’êtes pas ma mère et vous n’avez pas à me dire qui je peux fréquenter ou non. Vous êtes juste mon professeur, ok.
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A l’appartement d’Irène et Blanche :
Irène écrit sa lettre de démission sur l’ordinateur et l’envoie à la direction. Isaac sonne et Irène va ouvrir la porte.
Irène : Qu’est ce que tu veux Isaac ? Qu’est ce que tu fais là ?
Isaac : Il faut que je te parle… Mais je sais pas par où commencer… En faite, c’est pas toi qui m’as contaminé. C’est le contraire. Je viens de le découvrir. C’est vrai, vu ce qui s’est passé avec Ruth, tu sais, j’ai pas couché avec elle après avoir couché avec toi.
Irène : Et toi, tu m’as fait croire pendant tout ce temps que c’était moi.
Isaac : Je suis désolé.
Irène : Bon, ça m’est égal. Ça m’a poussé à faire ce que j’avais à faire, démissionner.
Isaac : Pourquoi tu veux démissionner ?
Irène : Au revoir Isaac.
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A une soirée :
Ruth frappe à la porte, un homme vient lui ouvrir.
Ruth : Salut. Je sais pas si tu te souviens de moi, Ruth. Je suis la petite amie de Greg… Bon laisse tomber, je voulais t’en prendre pour 30 euros.
Homme : Et le téléphone, tu ne connais pas ? Tu vois, je vais la fête avec mes amis. Moi aussi j’ai des horaires, qu’est ce que tu crois ?
Ruth : Oui je comprends, je suis désolé. Mais, tu ne veux pas m’en vendre ? J’avais envi de faire une surprise à mon mec. Fais un petit effort.
Homme : Ok, c’est bon entre. Ferme la porte et tu m’attends ici, d’accord.
Elle aperçoit Roque à la soirée.
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Dans le bureau du proviseur :
Paula : J’aimerai comprendre ce qu’on vient faire ici. En plus, t’oublie la clé.
Isaac : Oh, oui, c’est bon.
Paula : Aller, vas y, je veux que tu le redises. Qu’est ce qu’on fabrique ici ? Ton histoire d’examen, j’y crois pas. Et ce cd c’est pour quoi ?
Isaac est sur l’ordinateur.
Isaac : Mais arrête de parler Paula, j’ai besoin de me concentrer.
Paula : Qu’est ce qu’on fait ? Clara arrive !
Isaac : Quoi ?
Paula sort par la porte et Isaac se cache. Clara rentre dans le bureau. Elle voit l’ordinateur allumé avec le début du message d’Irène. Paula rentre.
Paula : Vous avez une minute ?
Clara : Qu’est ce que tu fais au lycée à cette heure là Paula ?
Paula : En faite, j’ai trouvé ces clés par terre, et je sais pas où est le gardien. Il y a des classes qui ont été ouvertes.
Clara : Des classes ouvertes ? Lesquelles.
Elles sortent. Isaac termine ce qu’il faisait sur l’ordinateur.
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Devant le collège Zurbaran :
Blanche : Tiens, tu les as oubliés. (en donnant les livres)
Irène : Oui, mais en faite, c’était volontaire.
Blanche : Irène, tu vas en avoir besoin pour faire tes cours.
Irène : Blanche, j’ai donné ma démission. Maintenant, je dois assumer ma décision. Il y a rien d’autre à dire.
Blanche : Et tu es sur que c’est vraiment ce que tu veux ?
Irène : De toute façon, c’est déjà fait.
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En salle des professeurs :
Olivia : On est d’accord ?
Clara : Je crois que tu devrais juste changer quelque chose. Inverser l’ordre de vos interventions.
Alphonse : Voilà. Qu’est ce que tu en penses ? (en montrant quelque chose à Roque)
Olivia : Tu sais que je lui en ai déjà parlé mais il ne veut rien entendre.
Clara : Demande plus gentiment.
Olivia voit Irène.
Olivia : Regarde qui est là.
Clara : Ah, justement je voulais te voir.
Irène : Oui, je m’en doute. Tu préfères qu’on règle ça maintenant ou que je repasse plus tard.
Clara : Non tout de suite, on n’a pas de temps à perdre.
Irène : Ici, devant tout le monde ?
Clara : Oui, pourquoi ? Je crois que ça intéresse tes collèges et ce n’est pas un secret d’état.
Irène : Oui, mais moi je préfère t’en parler en privée si ça t’ennuie pas.
Olivia : Eh Irène, si tu n’as pas préparé le débat, dis le c’est pas grave.
Irène : Ah oui c’est vrai.
Clara : Ne me dit pas que tu as oublié cette semaine tous les professeurs doivent animés un débat thématique.
Irène : Clara, je t’ai envoyé un e-mail. Tu l’as reçu ?
Clara : Oui, ce matin. Mais en faite j’ai pas réussi à l’ouvrir. Mon ordinateur est bloqué, je ne comprends pas c’est peut être un virus. C’est pas toi qui me l’a envoyé j’espère ?
Irène : Non, bien sûr. On peut aller dans ton bureau pour parler de ce débat ?
Clara : Oui si tu veux. On se verra à la fin des cours.
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Au gymnase :
Jonathan : Bonjour
César : Regardez moi ça, il copie le prof d’art ! Eh Jony, t’as pas remarqué qu’on est en cours de sport ?
Jonathan : Ecoutez moi ! L’un d’entre vous, c’est il ce qu’est le parcours.
Il montre une vidéo.
Jonathan : Si tout le monde est en forme la semaine prochaine, je vous emmènerai voir une démonstration. Et je vous enseignerai peut être quelques exercices.
Paula : Ces derniers temps, tu es bizarre. Et en plus, tu m’entraine dans tes plans louches. Mais dis moi ce qui se passe Isaac, dis moi ce qui se passe ! Je sais pas…
Jonathan les remarque.
Jonathan : Eh oh ! Tout va bien vous deux ?
Paula et Isaac : Oui.
Jonathan : Super. Bon, euh…
Irène arrive.
Irène : Pardonne-moi de t’interrompre mais je dois voir Isaac tout de suite. Il y a un problème de tutelle à régler.
Jonathan : Isaac, tu traines pas, d’accord !
Isaac : Oui oui.
Il part avec Irène.
Jonathan : Comme je vous le disiez, les parcours se déroule en trois parties…
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Dans une salle de cours :
Irène : J’espère que ce n’est pas toi le virus… Oh non
Isaac : Donne moi un peu plus de temps à réfléchir à ce que tu veux faire d’accord !
Irène : Mais j’y ai déjà réfléchi ! J’ai pris ma décision, c’est pas vrai ! J’ai l’impression de vivre à cauchemar. Je suis obligé de te voir tout les jours, je suis ta prof, je t’ai dis qu’on devait arrêter mais tu t’accroches ! Et maintenant tu m’empêche de donner ma démission.
Isaac : Je l’ai fais pour toi. Je veux pas que tu démissionnes à cause de mes conneries.
Irène : C’est ça le problème ! Je le fais pas pour toi, je le fais pour moi. C’est ma décision alors ne t’en mêle pas !
Isaac : Bah vas y si tu veux démissionner, démissionne ! Cette fois ci, je t’empêcherai pas de le faire.
Irène : Ça serait déjà fais sans toi !
Isaac : Tu dis que tu veux plus me voir, mais quand je t’embrasse tu te laisses faire ! Tu démissionnes, ça me fait culpabiliser alors je réussi à tout arranger et voilà que tu t’énerves !
Irène : Il y avait rien à arranger. T’es plus concerné par cette histoire, rentre toi bien ça dans la tête ! Je vais aller donner mon dernier cours et après je dis au revoir à tous.
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Dans les vestiaires :
Frederic se douche avec des camardes de sa classe. Il regarde un moment Jules se changeant puis recommence à se doucher. Olivier le regarde puis rigole.
Olivier : Mais qu’est ce qu’il t’arrive mec ? Tu bandes ? C’est nous qui te mettons dans cet état ?
Frederic : Qu’est ce que tu racontes ?
Frederic sort de la douche.
Olivier : Eh regardez les gars, le gay est entrain de bander.
Gregory : C’est dégelasse ! Je vais dire au prof de te mettre dans le vestiaire des filles ! Ne m’approche pas toi !
César : Je te l’avais dis, je te l’avais dis !
Gregory : Vas y, retire ta serviette ! Eh César habille toi sinon l’autre il va t’en mettre de partout…
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Au collège Zurbaran dans les couloirs :
Clara : Eh Blanche ! T’as une minute ?
Blanche : Bien sûr. Je t’écoute.
Clara : Eh bien, je voulais te parler de Ruth. En faite, son père se fait beaucoup de soucis. Il trouve que depuis qu’elle sort avec Gregory, elle ne travaille plus et rentre très tard le soir à la maison. Alors, comment c’est passé son dernier examen ?
Blanche : Ah. Pas très bien. Je crois que je lui ai mis…un 4.
Clara : Il n’y aurait pas moyen de l’aider un peu ?
Blanche : Tu me demandes de lui mettre la moyenne ?
Clara : Non, je ne te demande pas ça. Non, je pensais que tu pouvais faire un examen de rattrapage par exemple.
Blanche : Peut être, ou je pourrais leur demander de rédiger un exposé.
Clara : Oui, c’est une très bonne idée. Et si ils doivent se mettre par deux, et je t’en prie, mais la avec quelqu’un de sérieux et travailleur. Merci beaucoup.
Clara part. Blanche voit Ruth et Gregory ensembles.
Greg : Allez Ruth, avant d’aller en cours.
Ils s’embrassent.
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En salle d’art :
Les élèves se marrent en voyant la photo de Roque sur la télévision.
Roque : Bonjour à tous ! Qu’est ce qui se passe ?
Joy : Rien, rien du tout ! (en rigolant)
Roque voit la photo.
Roque : C’est très intéressant. On ne peut pas dire que le montage soit très bien réussi. Le travail de retouche aurait pu être bien meilleur
Lola : C’est vrai !
Roque : Si ce que vous voulez faire était une caricature bien vous aurez du vous lâcher, en faire un peu plus non ? Je vous ai donc rien enseigné ?
Joy : Mais vous, vous vous roulez des joins oui ou non ?
Roque : Et si on commençait le cours ?
César : Elle vous dit ça parce qu’on connait un super dealer si jamais vous voulez être sûr de la qualité ! Ah mais je suis bête, je crois que vous le connaissez déjà ! On peut peut être lui demander de vous faire un petit prix.
Roque : Bon allez, on a bien rigolé, maintenant changeons de sujet.
César : Vous voulez qu’on garde une place aux chiottes pour que vous tiriez quelques taffes avec nous ?
Roque : Ecoute moi, si jamais je vous vois fumer un joint ici, vous savez ce qui vous attend. Ça va , c’est claire pour tout le monde ? Bon alors on peut commencer le cours…
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A la cafétéria :
Lola : Merci. (Prenant deux verres)
Paula : Alors on va voir quoi ?
Lola : Moi je suis partante pour aller voir ce film là.
Joy : Hein ? On version sous titré !
Lola : Bah ouais.
Joy : Ouais, ça c’est bien toi !
Paula et Lola : Ouais !
Yann passe vers elles.
Lola : Eh Yann !
Il les regarde et sans va.
Lola : Qu’est ce qu’il a ?
Joy : Bah il t’évite parce qu’il a honte depuis l’histoire du gratifie. Tu savais pas ?
Paula : Et tu veux que je fasse quoi ?
Joy rejoint Yann.
Joy : Yann ! Pourquoi tu viens pas, Paula va pas te mordre !
Yann : En faite, je ne sais pas trop quoi lui dire.
Joy : Demain, on va au ciné. Elle m’a dit de t’inviter.
Yann : T’es sérieuse ?
Joy : Hein, hein.
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En salle de cours :
Irène : Avant de terminer le cours, j’ai quelque chose à vous dire. C’est pas facile d’en parler parce que…
Isaac : Euh… Je peux vous poser une question ?
Irène : A-T-elle un rapport avec le cours.
Isaac : Bien sûr. Vous avez dit que Platon a basé sa philosophie sur la recherche du bien et du mal. C’est ça ?
Irène : Oui.
Isaac : Et vous, vous seriez utilisé sa philosophie pour prendre la bonne décision ?
Irène : Son œuvre ne se lit pas comme un livre d’aide personnel. Alors si vous n’avez pas d’autres questions je…
Isaac : Pardon !
Irène : Qu’est ce que tu veux encore ?
Isaac : Bah en faite Platon était l’élève de Socrate, c’est bien ça ?
Irène : Oui, ils étaient les deux pères de la philosophie moderne
Gregory : Ah, et lequel des deux étaient tombé enceinte ? Non, parce que ces deux là étaient homos, il y a aucun doute là dessus non ?
César : Ouais, comme l’autre.
Irène : Saches qu’ils n’étaient pas homosexuelles. Et que la relation élève/professeur était différente de celle d’aujourd’hui.
Gregory : Ah, mais ils s’envoyaient en l’air non ? Ah c’est vraiment dommage que tu n’ais pas pu étudier avec eux Fred. T’aurais pu le faire sauter autant que tu voulais.
Irène : Gregory ! Je peux savoir pourquoi tu racontes tant de bêtises ?
Gregory : Oh, mais c’est à lui qu’il faut demander ça ! C’est lui qui s’enflamme dans les douches.
César : Ca c’est vrai !
Gregory : Eh c’est moi qui t’excite ou pas ?
Jules : Eh tu peux t’arrêter s’il te plait !
Gregory : Répond, je t’excite ?
Frederic : (en se levant énervé) Va te faire foutre ! Va te faire foutre ! Allez tous vous faire foutre ! Et toi en premier ! (en s’adressant à Jules)
Gregory : Oh finalement il a des couilles l’homo !
Irène : Bon ça suffit ! Tout le monde dehors, le cours est terminé !
Tout le monde sort.
Lola : Fred !
Frederic : C’est bon laisse moi !
Elle part.
Irène : Tu veux qu’on en parle ?
Frederic : Non merci.
Irène : S’il te plait Fréderic, attend. Ne laisse pas cet imbécile te gâcher la vie. Tu vaux mille fois mieux que lui !
Frederic : Ouais, bah pourquoi je me sens comme une merde ? Hein ? Je suis un pauvre lâche, c’est tout ! Je me suis laissé faire dans les douches, j’ai même pas été capable de lui répondre ou de lui en mettre une ! En faite, je pense qu’ils ont raison ! Je suis un sal pd de merde.
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Au collège Zurbaran dans les couloirs :
Jonathan : Blanche, Blanche, Blanche ! Comment vas-tu ?
Blanche : Bien, et toi ?
Jonathan : Bien. En faite, je voulais te demander…Pour le débat, tu as choisis quel sujet ?
Blanche : L’interprétation phrodienne du monologue d’amlette, être ou ne pas être.
Jonathan : Ca à l’air intéressant.
Blanche : Non, c’est une blague. Si je prenais ce sujet là, même Alphonse ne viendrait pas. En faite, je parlerais des pouvoirs des mômes, la façon de les utiliser dans la publicité ou la politique comme un élément d’influence. C’est mieux ?
Jonathan : Beaucoup mieux.
Blanche : Et toi ?
Blanche : Et bien, j’étais justement entrain de me dire qu’au lieu d’un débat, je ferais peut être mieux d’organiser un match de volley élève/professeur. Qu’est ce que t’en pense ?
Blanche : Tu veux qu’on joue ?
Jonathan : Tout à fait !
Blanche : Euh, je sais pas. Quels professeurs ont répondu oui ?
Jonathan : Bah en faite, pour tout te dire, tu es la première à qui j’en parle Blanche. Dis moi que tu acceptes, fais le pour les élèves, allez ! Non, ou plutôt, fais le pour moi !
Blanche : Bon d’accord je veux bien signer. Mais alors je veux que tu me promettes de m’entrainer avant parce que sinon, je vais être ridicule.
Jonathan : Je te promets de te donner tout les cours particuliers dont tu as besoin.
Blanche : Parfait ! On se voit plus tard pour parler des cours ?
Jonathan : Tu vas voir, je vais faire de toi une professionnelle. Merci.
Blanche : Ouais, j’en suis sûr.
Ils se séparent, Blanche va avec Irène.
Blanche : Irène !
Irène : Bonjour.
Blanche : Alors, ça y ai ? T’as démissionné ?
Irène : Non. Tu savais que Frederic le garçon en première D était harcelé parce qu’il est gay ?
Blanche : Non, mais dis moi, en quoi ça te concerne si tu ne travailles plus ici ?
Irène : Oui, mais ça me fait de la peine que cette histoire va le rendre si malheureux.
Blanche : Tu crois que tu pourrais l’aider ?
Irène : Je pourrais essayer.
Blanche : Alors vas y Irène, essaye. Tu donneras ta démission plus tard. Et puis maintenant qu’il n’y a plus d’email, tu peux rester un peu plus longtemps.
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Dans le bureau du proviseur :
Clara : Tu vas pouvoir récupérer toutes les données ?
Informaticien : C’est un virus très puissant, mais je devrais réussir à m’en débarrasser en quelles que heures, quelques jours. Compte sur moi.
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En salle d’art :
Alphonse : Tu es encore ici ?
Roque : J’ai quelque chose à finir.
Alphonse : Dis moi, je ne risque pas de me tacher ou de me trouer mes chaussures ?
Roque : Non, mais si tu veux, je peux te prêter des bottes. Si tu m’aidais, prend le rouleau et déplie le s’il te plait.
Alphonse : Voilà. Comment ça se met ? Oui, comme ça. Tiens, attrape-le !
Roque : Merci.
Alphonse : T’es au courant du bizutage que t’on fait les élèves ? Ils ont mis une fausse photo de toi où on te voie fumer un joint.
Roque : Ouais, plutôt original non ?
Alphonse : On sait que c’est de bêtises, mais on ne devrait pas fin, tu ne devrais pas tolérer ce genre de blague.
Roque : Pourquoi ? Je ne vois pas vraiment l’intérêt de devoir justifier une évidence. On m’a déjà vu fumer ici ?
Alphonse : Non mais certains de tes élèves t’auraient vu fumer à l’extérieur du lycée.
Roque : Ah, à l’extérieur. Oui, mais si c’était bien moi, c’était le soir et très loin d’ici.
Alphonse : Ce qui veut dire que, tu n’as pas arrêté.
Roque : Nous sommes entrain d’avoir une discussion père/fils sur les dangers de la drogue c’est bien ça ? Tu ne crois pas que cette discussion a au moins 15 ans de retard ?
Alphonse : Ouais.
Roque : Et si nous ne l’avons pas eu quand j’étais ados, elle n’a pas lieu de l’être aujourd’hui.
Alphonse : Mais aujourd’hui tu es professeur.
Roque : C’est vrai. Je suis de 9h à 5h, et quand je ne suis pas au lycée, je m’éclate comme je veux.
Alphonse : Non ! Tu es professeur tout le temps parce que c’est comme ça qu’ils te voient. Tu veux vraiment que quand on attrapera un élève fumant un joint dans les toilettes, on puisse dire : « Eh ! Le prof d’art aussi il fume ! ».
Roque : Oui mais je ne fume pas quand je travaille.
Alphonse : Très bien ! Alors explique leur, explique leur bien que adulte ils pourront détruire leur vie comme ils l’entendent, comme tu le fais ! Mais je pense qu’ils sont droits à aspirer à quelque chose de mieux.
Roque : J’ai peur de ne pas bien comprendre là. Je me détruis la vie parce que je fume des joints ou parce que mon travail me plait ? Je suis un bon professeur papa, ou du moins j’essayerai de l’être. Je veux te l’entendre dire pour une fois.
Alphonse : Très bien. Si tu es un si bon professeur, prouve le. Ton débat portera sur la drogue.
Roque : Pardon ?
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En salle de cours :
Blanche : J’ai eu un certain nombre de mauvaises surprises. Au moins avec vous, il y a du suspens.
Joy : Mais aussi vos questions étaient… Oh non (en voyant sa copie).
Blanche : Yann, qu’est ce qui s’est passé ? Pourtant tu semblais attentif en cours.
Yann : C’était une semaine difficile.
Blanche : Bon, comme c’était le premier devoir sur table, j’ai décidé que tous ceux qui ont eu plus de 3.5 pouvaient tenter d’avoir la moyenne en me rendant un exposé sur l’un des sonnets de kébégo que nous avons étudié il y a deux semaines. Vous ferez cet exposé à deux. Pour doubler les efforts, pas pour que l’un fasse tout et que l’autre le regarde. C’est compris ?
Ruth : Oh pitié madame, pas un exposé !
Blanche : Si, et toi et Yann vous travaillerez en binôme.
Ruth : Quoi ?
Gregory : Vous mettez pas ma meuf avec le chinois !
Blanche : Tu as dit quoi ?
Gregory : Vous avez très bien entendu ! Ma meuf, elle a un mec et c’est moi.
Blanche : Oui, mais toi tu n’as eu que 2/10. Tu n’as pas droit au rattrapage alors que Ruth et Yann si !
Gregory : Vous avez compris ce que j’ai dit oui ou non ? Je suis pas d’accord et vous devriez pas me contredire ! Mettez le chinois avec quelqu’un d’autre, ça sera mieux pour tout le monde, pour elle, pour vous et pour lui !
Blanche : Tu me menaces devant la classe entière ou quoi ? Et toi Ruth ! Tu vas le laisser dire avec qui t’as droit de travailler ou non ?
Ruth : Ah je sais madame, mais c’est que, il aime pas les chinois, je peux pas lui en vouloir.
Blanche : Ecoutez, vous ferez cet exposé ensemble ou vous serez recalé ! Le cours est terminé, vous pouvez sortir.
Tout le monde sort à part Gregory qui reste.
Ruth : (à l’oreille) Ca va ?
Gregory : Attend moi dehors !
Il va Blanche.
Gregory : Vous vous trompez pour une chose. Si je cherchais à vous menacer, je le ferai quand il y a pas de témoin, comme là par exemple. Mettez le chinois avec quelqu’un d’autre. Je vous le conseille pour votre bien.
Blanche : Gregory, tu peux aller te faire foutre !
Elle part énervé dans les couloirs.
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Au collège Zurbaran dans les couloirs :
Blanche passe devant Irène et Jonathan.
Jonathan : Blanche, comment vas-tu ? Au faite…
Blanche : Non pas tout de suite, d’accord ! Fous-moi la paix, tu veux !
Blanche part, Irène rejoint Jonathan.
Jonathan : Tu pourrais m’expliquer ce qui arrive à ta colocataire ? Elle me fait toujours le même coup ! D’abord tout va bien, et soudainement, elle change, elle devient quelqu’un d’autre. Et moi je suis là, comme un idiot !
Irène : Non, tu sais, surtout ne t’en fais pas trop. On a tous le droit d’avoir un mauvais jour.
Jonathan : Il y a 5 minutes, tout allait très bien. C’est de ma faute, je devrais la sortir de ma tête une bonne fois pour toute !
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A la cafétéria :
Paula : Eh bien dans ce cas, pourquoi tu dis pas à Blanche que tu ne veux pas faire l’exposer avec Ruth ?
Yann : En faite, ça te dérange si je le fais avec elle, c’est ça ?
Paula : Non, n’importe quoi ! C’est pour toi, pour qu’on te foute la paix.
Yann : Ouais mais tu vois, ça me laisse une chance d’avoir une meilleure note.
Joy : Ouais, accepte ! Comme ça tu pourras montrer à Ruth que t’es un mec bien.
Paula : Celle là, même avec une bonne paire de lunette, elle reconnaitrait pas un mec bien. Il y a qu’à voir avec qui elle sort.
Joy : Tu parles d’un naze !
Paula : Ecoute Yann, ne fait pas cet exposé avec elle !
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Au collège Zurbaran dans les couloirs :
César : Qu’est ce qui t’a pris tout à l’heure ? Tu l’as fait flipper grave la prof !
Gregory : Ca t’ as plus hein ?
Ils voient Yann, Paula et Joy dans la cafeteria.
Gregory : J’arrête de me prendre la tête pour ma meuf et le chinois. C’est clair qu’il en pince pour Paula. Elle te plaisait pas un moment Paula ? Tu vas le laisser te la piquer ?
César : Je m’en fous ! En plus, ils vont pas du tout ensemble. Il te reste du chite ?
Gregory : Oui, t’inquiètes !
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En salle de cours :
Yann écrit sur un papier : « Ca te dit un ciné tout les deux ? ». Il le donne à Paula.
César : Eh madame ! J’espère que vous allez pas vous mettre à parler en anglais parce que là ça va pas le faire.
Paula répond : « Un ciné ? ».
Olivia : C’est vrai ! Pourquoi je vous parlerai anglais en cours d’anglais alors que je pourrai vous parler russe ? Oh celui là !
Yann répond en donnant le papier où il a écrit : « Tu ne m’avais pas déjà invité ? ». César et Gregory le remarque. Paula répond à son tour : « Est qu’est ce qu’on dit aux autres ? ». Le cours se termine.
Gregory : Tu vas te la faire piquer !
Tout le monde sort de la classe. Ruth passe devant Yann.
Yann : Ruth, attends, on se voit demain pour l’exposer ?
Ruth : Ouais d’accord.
Elle part, Paula se lève à son tour.
Paula : Les filles, je peux pas aller au ciné, j’ai autre chose à faire.
Elle fait un clin d’œil à Yann et s’en va. Tout le monde est sorti sauf Yann et César.
César : T’as cinq minutes ? T’as cinq minutes. Je te le dirai pas deux fois, je veux plus te voir avec Paula, c’est bien clair ! Elle est trop bien pour un chintok comme toi. Je te l’ai déjà dis. Vous êtes trop différents, tu comprends ?
Joy a tout entendu.
Joy : Et dis moi, on peut parler seul à seul ? Yann, tu nous laisses… Alors toi, pour qui tu te prends ? Je pensais que c’était Greg qui jouait les caïds, mais que toi, tu ne faisais pas tout comme lui. Mais finalement, t’es aussi soumis que Ruth.
César : Qu’est ce que ça peut te faire ?
Joy : Je voudrai que tu me dises quelque chose. Qu’est ce qui t’embêtes le plus dans tout ça ? Que Paula soit ami avec Yann ou qu’elle t’ais oublié ? Juste pour savoir si t’es orgueilleux ou seulement un sale raciste !
César : Un petit conseil, occupe toi de tes affaires !
Joy : Ouais toi aussi. Mais si tu veux une autre chance avec Paula, faut t’y prendre autrement mon gars !
FIN DE L'EPISODE