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#106 : Il faut du courage

Roque fait son débat sur la drogue et dit aux élèves qu'ils ont le choix, ce qui déplait beaucoup à Alphonse. Roque donne sa démission! Irène décide de faire son débat sur l'homosexualité pou aider Fred. Ce dernier n'ose pas s'avouer à lui même qu'il est gay. Greg demande à Ruth de rendre un mauvais devoir à Blanche pour montrer qu'il avait raison! Paula commence à sortir avec Yann.

 

Moments Forts

. Débats de Roque et Irène

. Départ de Jonathan

. La mort des parents de Ruth

. Paula découvre les photos d'Irène

 

 

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Titre VO
Hace falta valor

Titre VF
Il faut du courage

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L'accident de Ruth et ses parents

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Le débat de Roque

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Photo de l'épisode #1.06

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Espagne (inédit)
Lundi 17.03.2008 à 00:00
2.68m

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Il faut du courage

 

 

Irène conseille Fred, elle pense qu'il n'est pas prêt à s'avouer à lui-même qu'il est gay. Blanche parle à Jonathan mais il la repousse. Blanche en parle à Irène, qui lui conseille de foncer. Blanche va chez Jonathan mais le voit avec une fille et s'en va. 

 

 

 

 

Lola, Jules, et Isaac aperçoivent Fred en train d'embrasser une fille. Lola en veut aux garçons qui ne parlent plus à Fred. Roque demande des conseils à Olivia pour son débat. Félix arrive et les voit rigoler! Jonathan va voir Blanche pour parler de se qu'il c'est passé la veille mais Blanche se braque. Jonathan reçoit un appel de sa famille.

 

 

 

Isaac dit à Irène qu'il va la laisser tranquille. Lola pense qu'à cause d'Irène Fred a changé. Ruth qui était septique pour faire son devoir avec Yann, apprend à le connaitre et l'apprécie. Greg demande à Ruth de changer sa copie pour montrer à Blanche qu'il avait raison, et cela au dépend des notes de Ruth et Yann.

 

 

 

Le pc de Clara est réparé! Irène dit aux autres qu'elle va faire son débat sur l'homosexualité! Ce qui laisse perplexe Alphonse. Roque fait son débat et dit aux élèves qu'ils ont le choix! Jonathan puis Alphonse lui font la leçon, Roque démissionne! Olivia l'apprend et va le voir. Jonathan dit à Félix que sa soeur est hospitalisée pour une overdose.

 

 

 

Paula est allé au cinéma avec Yann, mais elle a l'air plutôt pressé de rentrer! Ruth rend l'exposer à Blanche. Fred apprend pour le débat et s'énerve sur Irène. Alphonse pense qu'elle le fait pour elle et non pour Fred. Roque n'est pas en cours, il a bel et bien démissionné! Olivia prend sa defense.

 

 

 

Lola engueule Jules qui ne veut plus trainer avec Fred pour ne pas salir son image auprès de ses potes! Blanche apprend à Yann que Ruth a rendu le même devoir que son premier. Ils sont tout les deux recalés. Roque fait changer d'avis Irène, elle va faire son débat. Jules dit à Fred qu'il doit aller au débat, il lui propose de l'accompagner.

 

 

 

Irène commence son débat, et des élève participent! Greg ramène sa fraise comme toujours, mais cette fois ci un élève ose lui répondre. Clara félicite Irène pour son débat et lui dit qu'elle a reçu son mail de démission mais qu'elle va faire en sorte de l'oublier. Fred se fait aborder par un élève gay dans les toilettes.

 

 

 

Jonathan dit à Alphonse qu'il doit partir au Mexique! Le père de Ruth est furieux! Il veut qu'elle arrête de voir Greg sinon il la change de lycée. Paula apprend qu'à cause de César et Greg, Yann est recalé. Elle va dire ses quatre vérités à César et embrasse Yann devant tout le monde.

 

 

 

Clara dit à Alphonse d'arrêter de provoquer son fils, et à Roque d'arrêter de rentrer dans le jeu de son père! Roque ne démissionne pas et va remercier Olivia qui l'a défendu. Jonathan veut parler de son départ à Blanche mais elle lui plus tard! Fred va remercier Irène car elle l'a beaucoup aidé. 

 

 

 

Paula demande le portable de son frère pour envoyer des sms à Yann. Irène remercie Isaac pour le virus. Ruth dit à Greg que son père veut la changer d'école, Greg la rassure et ils partent en scooter. Fred invite un élève à boire un verre mais il a rendez-vous avec son copain! Jonathan écrit un mail d'adieux à Blanche.

 

 

 

Irène voit que Blanche chat avec un homme et lui dit de foncer. Blanche part le rencontrer. Le mail de Jonathan arrive! Ruth et Greg ont un accident en scooter, Clara appelle Ruth et lui parle de l'accident... de ses parents. Ils sont décédés. Irène efface Isaac de son répertoire téléphonique. Fred a trouvé le mot de passe du pc de Ruben, Jules!

 

 

 

Yann reçoit des sms de Paula se qui énerve son père. Paula découvre une photo dénudée d'Irène dans le portable d'Isaac. Alors que Blanche arrive à son rendez-vous, Jonathan est triste de ne pas la voir et part en taxi.

Il en faut du courage.

  

Dans la salle informatique.

Irène : Frédéric! j’ai repensé à ce que tu m’as dit sur le fait d’être lâche et de manquer de courage dans certaines situations. Et je crois qu’on a pas à être toujours courageux. Parfois çà ne sert à rien.

Fred : Ouais c’est sur, mieux vaut se laisser humilier non?

Irène : Dis moi? Qu’est-ce que tu leur direz à Grégory et aux autres si tu avais le courage de leur répondre?

Fred : Bah que… que oui! que… que… que oui! que… ah non! … j’en sais rien.

Irène : Peut être que c’est pas le courage qui te manque. Peut être que t’es pas prêt à dire certaines choses ou alors peut être que tu n’as rien à leur dire. Jamais tu ne dois laisser qui que ce soit te forcer à dire ce que tu ne veux pas, ni même à te juger. Ne rentre pas dans ce jeu là.

Fred : Et je fais quoi alors? Hein?

Irène : Prend le temps qu’il faut pour bien réfléchir. Il y a toujours plusieurs façons d’aborder une situation. D’accord!

                                                                                                            

Dans les couloirs du lycée.

Blanche : Attend. Tu t’en vas?

Jonathan : Et bien, les cours sont terminés non?

Blanche : Écoute moi Jonathan, je voulais m’excuser pour la dernière fois.

Jonathan : Blanche!

Blanche : Mais je venais…

Jonathan : Blanche, Blanche, Blanche!… Pour une raison ou une autre, çà finit toujours de cette façon. Et tu avais raison, il vaut mieux qu’on soit juste des collègues de travail. C’est évident qu’entre nous çà ne colle pas, non?… Je dois y aller. On se voit demain.

                                                                                                               

Générique

                                                                                                            

Appartement d’Irène et Blanche.

Blanche : Mais qu’est-ce qu’il m’arrive avec lui? J’étais d’accord pour participer à son match de volley et pour qu’il m’apprenne à jouer. Je me voyais déjà lui lancer le ballon, pouvoir passer du temps avec lui. Mais tout est gâché parce qu’il s’énerve pour une broutille. Et alors, pourquoi je me sens si stupide? Hein? …Pourquoi?… Au départ, c’est moi qui voulait qu’on soit de simples collègues de travail. Pourquoi çà me blesse qu’il veuille la même chose maintenant?

Irène : Parce qu’il te plait. Oui! Parce qu’il te plait.

Blanche : Et bah de toute façon c’est terminé et même s’il me plait, il a été très clair sur le sujet, collègues de travail, fin de l’histoire.

Irène : Mais est-ce que vous en avez déjà parler tout les deux? Je suis sûre qu’il a des sentiments mais que vous n’êtes jamais en phase.

Blanche : Mais je vois pas comment çà pourrait être plus clair. Il a bien dit collègues de travail.

Irène : Et toi? Qu’est-ce que tu lui as répondu? Rien. Alors il va penser que t’es d’accord avec lui. Écoute moi Blanche! Isaac et moi c’est impossible parce qu’un gouffre nous sépare. Mais avec Jonathan, la seule chose qui vous sépare, c’est toi! Tu vas continuer à détruire cette relation encore longtemps.

                                                                                                             

Devant chez Jonathan.

Blanche le voit embrasser une fille. Celui-ci l’aperçoit.

Jonathan : Blanche?

Celle-ci s’en va les larmes aux yeux.

Jonathan : Blanche? Non Blanche! … Blanche non! … Blanche?

Jonathan la poursuit.

Jonathan : Blanche?… Blanche… Blanche!

Elle s’enfuit en courant.

                                                                                                              

Dans le hall du lycée.

Lola : Alors Jules? T’as parlé à Fred?

Jules : Euh! Non.

Lola : Non?

Jules : Non.

Lola : Hier, il m’a dit qu’il devait te parler d’un truc sur ton frère.

Jules : Euh! non, il m’a rien dit. Tu sais comment il est.

Lola : Euh, je crois que c’est à propos de l’ordi de ton frère et d’une clé mais le plus simple c’est que tu lui demande toi-même.

Jules : Ah! oui.

Lola : T’as un problème avec lui ou quoi?

Jules : Quoi? Avec Fred?… Non, non, non aucun.

Lola : Ah ouais! Et toi t’as un problème avec lui?

Isaac : Moi? Non, pourquoi? On est pas des supers potes non plus mais bon.

Lola : Je sais.

Isaac : Et regardez!, c’est lui là! Non?

Fred embrasse une fille.

Isaac : Oh! Oh putain!

Lola : Mais qu’est-ce qu’il lui prend? Vous voyez çà, c’est de votre faute à tous. Bravo!

Lola se dirige vers Fred.

Lola : Hum Hum… Désolé de vous interrompre mais on peut se voir cinq minutes?

Fred : Oui.

                                                                                                              

Dans la salle des profs.

Olivia feuillète un bloc notes et rigole. Roque entre dans la salle des profs.

Roque : Désolé, j’ai oublié mon bloc notes.

Olivia : Salut! C’est… c’est celui là non?

Roque : Ouais c’est bien çà.

Olivia : Je savais pas à qui il était.

Roque : J’voulais t’dire…

Olivia : Oui!

Roque : J’étais en train de regarder les sujets de débats de l’an dernier et c’est toi qui a fait celui sur la drogue, non?

Olivia : Oui, pourquoi?

Roque : C’est moi qui m’y colle cette année. Je peux te demander comment t’as traiter le sujet?

Olivia : Oui la drogue c’est mauvais, dis lui non, on commence par un joint on finit par l’héroïne.

Roque : Ah! Ah! Ah! T’as dit çà?

Olivia : Oui puis j’ai brodé mais en résumé c’était à peu près çà. J’ai dit ce qu’il voulait entendre mais en fait quoi que tu dises, ils n’en feront qu’à leur tête.

Roque : Oui.

Olivia : Je sais ce que tu pourrais aussi leur dire. Que s’ils sont vraiment trop angoissé dans la vie, ils leur restent toujours le tabac et l’alcool. Çà tue aussi mais c’est légal donc ils ne finiront pas en prison.

Roque : Tu crois que je peux essayé de leur dire ce que je pense vraiment?

Olivia : Toi, tu voudrais leur dire ce que tu penses vraiment?

Roque : Ils savent que je fume.

Olivia : Oui, mais alors tu as intérêt à supprimer la partie où je dis on commence par un joint et on finit par l’héroïne. D’accord?

Roque : Tu vas pas m’aider, hein?

Olivia : Non. Ah! Ah! Ah! Tu sais ce que je vais faire. Je vais m’asseoir au premier rang pour voir comment notre cher professeur d’art s’en sort avec son débat sur la drogue. Ah! Ah! Ah! …parce que tu risques d’avoir de sérieux problèmes… Ah! Ah! Ah!

Félix entre dans la salle des professeurs.

Roque : Encore merci pour ton aide.

Olivia : Allez! À plus tard.

Roque : Salut!

Félix : Qu’est-ce qui avait de si drôle?

Olivia : Hein? Rien du tout…, rien c’est… des choses.

                                                                                                          

Dans le hall du lycée.

Jonathan aperçoit au loin Blanche. Il s’approche et finit par s’asseoir à ses côtés.

Jonathan : Çà te tente (lui montrant un sandwich).

Blanche : Non, non! j’ai pas faim.

Jonathan : Blanche! Je t’ai cherché aujourd’hui.

Blanche : J’étais très occupée. On vient ici pour travailler, c’est pas un club de rencontres.

Jonathan : Je voulais qu’on discute tout les deux de ce qui s’est passé hier soir. Je ne sais pas si je dois m’excuser ou…

Blanche : Non, si quelqu’un doit s’excuser, c’est moi. Hier, je me suis comportée comme une gamine.

Jonathan : C’est pas grave, t’inquiète pas.

Blanche : Si, çà l’est pour moi. Tu as le droit d’être avec qui tu veux. C’est ta vie et en aucun cas, tu dois me rendre des comptes et je n’aurai jamais du agir avec toi comme je l’ai fais. Je suis désolé.

Jonathan : Tu sais moi aussi…

Blanche : Je préférerai rester seule… S’il te plait.

Jonathan : D’accord.

Jonathan se lève. Puis une fois éloigné, son téléphone sonne.

Jonathan : Allo? Ah! Salut papa! Quelle surprise!… Non t’en fais pas ici il est onze heures du matin… Qu’est-ce qui s’est passé?

                                                                                                            

Dans la salle informatique.

Ruth : Bon alors? On se met au travail, oui ou non?

Yann : J’ai bien cru que ton mec t’empêcherait de venir.

Ruth : Écoute mon gars, c’est moi qui dirige ma vie.

                                                                                                            

Dans le hall du lycée.

Irène : Bien vu ton p’tit manège pour que je n’ai plus le temps de faire mes adieux.

Isaac : Tu trouves? Pourtant, c’est surtout à cause de Greg.

Isaac suit Irène dans la salle de classe.

Isaac : Tu restes?

Irène : Non, ce n’est qu’une question de jours. D’abord, je veux aider quelqu’un.

Isaac : Tu te rappelles de ce que tu m’as dit quand j’ai menacé de quitter le lycée pour toi, que tu ferais tout ton possible pour que je ne foutes pas ma vie en l’air. Et bien, moi aussi je ferai n’importe quoi pour que tu restes.

Irène : Et qu’est-ce que tu vas faire Isaac?

Isaac : À partir de maintenant, je vais te laisser tranquille. C’est-ce que je vais faire, t’inquiète pas.

Isaac sort de la classe et Lola y entre.

Lola : Je dois absolument vous parler. C’est vrai que vous avez dit à Fred d’avoir un autre comportement?

Irène : Quoi?

Lola : Maintenant, il sort avec une fille à cause de vous. Non mais vraiment sur ce coup là, vous me décevez beaucoup. C’est des conseils anti-homo que vous lui avez donné.

                                                                                                               

Dans la salle informatique.

Yann : Mais tu peux pas prendre au sérieux ce sonnet. Les textes de Quevedo sont souvent ironiques.

Ruth : D’accord. Alors là aussi, « je ne suis que ruine et désastre ».

Yann : Bien sur regarde.

Yann se lève et va prés de Ruth.

Ruth : Quoi?

Yann : En fait, la réponse se trouve dans le titre, tu vois? « Exagération de son sentiment amoureux. »

Ruth : Ah ouais! Mais t’as vu comment ça commence « l’amour occupe mes pensées et mes sens », voilà ce qu’il dit.

Yann : «Je suis envaillie par l’extase de l’amour». Tu vois pas qu’il exagère et qu’il se moque.

Ruth : Mais quand t’es vraiment amoureux, c’est bien ce que tu ressens.

Yann : Quoi, toi aussi t’es dans l’extase de l’amour?

Ruth : Hé oh! À ta place je me tairai. Hein! Qui a écrit sur le mur l’autre jour «je t’aime Paula». C’est trop mignon!

Yann : Ouais, t’as raison.

Yann va s’assoir aux côtés de Ruth.

Ruth : Çà s’est trop fort, en fait Quevedo se moque de nous dans son sonnet. Mais c’est si bon d’être amoureux. Çà, on va pas me l’apprendre.

Yann : Tu sais quoi?

Ruth : Quoi?

Yann : Pourquoi on se prend la tête avec cet exposé?

Ruth : Comment çà?

Yann : Ce qu’on devrait faire, c’est parler de ce qu’on ressent et de la façon dont Quevedo le voit. Par exemple, toi amoureuse d’un caïd sans savoir pourquoi.

Ruth : Ah!… D’accord.

Yann : Tu me suis?

Ruth : Oui oui oui oui oui. Et toi, amoureux d’une fille qui n’en a rien à foutre de toi mais çà tu dois savoir pourquoi. Non?

Ruth et Yann rigolent ensemble.

Ruth : On est trop nuls! Bon allez, on s’y met, çà va être cool.

Yann : Ouais t’es sure?

Ruth : Ouais.

Greg entre alors dans la salle informatique.

Yann : On a qu’à choisir cette partie là.

Ruth : Parfait.

Greg : Dis moi çà fait dix minutes que je poireaute en bas. Tu viens ou quoi?

Ruth : Euh… oui.

Ruth se lève.

Ruth : Bon je dois y aller, on finira plus tard, d’accord?

Yann : Ouais.

Ruth se dirige vers la porte et Greg s’abaisse pour parler à Yann.

Greg : Et toi, tu ne t’approches pas de ma meuf.

Greg rejoint Ruth.

Greg : Çà va, tu t’éclates bien?

Ruth : Allez, soit sympa!

Greg : Dégage!

Ils sortent de la salle informatique.

                                                                                                          

Devant le lycée.

Greg : C’est la dernière fois que tu me fais attendre comme çà, d‘accord! Surtout si c’est pour te marrer avec le chinois.

Ruth : Oh! Ça va excuse moi, je me suis pas rendue compte de l’heure.

Greg : Sérieux, je comprend pas. Qu’est-ce que tu foutais avec lui?

Ruth : Rien Greg, rien du tout. Mais tu sais bien qu’on a cet exposé à faire ensemble.

Greg : Ouais, je sais. Tout çà à cause de cette conne de prof. Mais t’inquiète, ça va pas continuer. Il faut que je trouve un moyen de tout faire capoter mais sans qu’on sache que çà vient de moi…. Fou lui en l’air son travail!

Ruth : Quoi?

Greg : Qu’est-ce qui se passe? Çà y est, c’est ton pote ou quoi?

Ruth : Pas du tout mais tu comprends si je fais mal ce travail moi aussi je serai recalée, rayée de la liste.

Greg : Mais ça va, je sais j’ai compris. Mais au moins la prof elle se rendra compte que c’était une connerie de vous mettre tout les deux, comme je l’avais dit.

Ruth : T’es vraiment trop con! Jamais je ferai çà Greg.

Greg : Ah non!

Ruth : Non.

Greg : J’pensais que c’était sérieux entre nous. En tout cas, tu sais ce que t’as à faire. Moi, dans une relation je donne tout. T’entend? Et j’attend la même chose de ma copine. À toi de voir.

                                                                                                               

Dans la salle des professeurs.

Blanche (à Irène) : C’est bien.

Irène : Clara, regarde, çà sera le sujet de mon débat.

Clara : Waouh, sujet controversé pour un début.

Alphonse : L’homosexualité!

Blanche : Personnellement, je ne vois pas qu’est-ce qu’il y a de mal à informer les élèves sur l’homosexualité.

Alphonse : Oui mais çà n’a aucun rapport avec les cours et on en a déjà parler dans notre journal.

Olivia : Faut pas exagérer, c’est pas non plus un débat sur la zoophilie, excusez-moi.

Alphonse : Non mais Irène pourrait trouver un sujet plus en rapport avec sa matière.

Olivia : C’est vrai, elle pourrait organiser un jeu philosophique, un trivial poursuite sur Platon.

Alphonse : Je pense juste qu’un débat raté par an çà suffit largement.

Félix : Je suis d’accord avec Alphonse. Ce sujet risque fort de semer la zizanie.

Irène : Oui mais je pensais aux élèves homosexuels du lycée. Ils seraient heureux de savoir qu’ils ne sont pas seuls.

Clara : Tu prends contact avec l’association.

Irène : Je m’en occupe.

On toque à la porte. C’est Antonio, l’informaticien.

Antonio : Clara, j’ai réussit à récupérer une partie de ton disque dur. Je vais m’attaquer à ton courrier électronique alors avec un peu de chance.

Clara : Merci beaucoup Antonio. T’es un génie.

Antonio : De rien.

                                                                                                            

Dans le cour de Roque pour son débat.

Roque : Vous êtes nombreux aujourd’hui.

Jules : On nous a obligé à venir.

Roque : Ah! bah oui. Vous êtes obligé bien sur. Pourtant vous êtes déjà calé sur la drogue, vous êtes tous des experts, non?

Joy : Ouais enfin certains plus que d’autres, non? (toute la classe se marre)

Roque : On va voir si vous êtes vraiment intelligent.

Elève : La drogue çà tue les neurones.

Roque distribue des tracts.

Roque : Çà c’est pour toi…. Pour toi…. Pour toi… Isaac tu peux lire ce que je viens de distribuer?

Isaac : Ouais. Alors euphorie, empathie, sociabilité, désinhibions, augmentation du désir sexuel, perception déformée de la réalité.

Roque : Merci. Savez-vous, pourquoi la drogue produit ses effets?

Isaac : J’en sais rien mais je veux bien l’adresse du dealer. (tout le monde se marre)

Paula : Isaac!

Roque : Allez! lis-nous l’autre côté s’il te plait Isaac.

Isaac : Panique, déshydratation, étouffements, confusion, tachycardie, arythmie, sécheresse buccale. Et à long terme crise d’angoisse, perte de mémoire, dépression et troubles psychiques.

Roque : Laissez- moi vous présenter notre cher ami l’ecstasy.

Greg : Moi, je le connais déjà.

Roque : Ah! Ouais, tu le connais. Et bien, comme ce fascicule, il a deux faces. Une qui est géniale et une qui détruit et c’est à chaque fois le même schéma qui se répète pour qu’au final ce soit toujours la drogue qui gagne le combat.

Joy : Euh, je peux vous poser une question?

Roque : Bien sur, dis-moi.

Joy : Si vous savez tout çà, alors pourquoi vous en prenez? (tout le monde se marre)

Roque : La question à un million. La vérité c’est que je ne sais pas quoi vous répondre. Je pourrai mentir ou je pourrai vous dire qu’il y a bien des médecins qui fument et dont c’est le devoir de dire à leurs patients que fumer est mauvais pour la santé.

César : Ouais mais toi, t’es pas médecin, non?

Roque : C’est vrai César mais je suis professeur et je peux vous dire que c’est mauvais pour vous. Même si je sais que la santé à dix-sept ans, on s’en fout complètement et j’imagine que c’est normal.

Jules : Alors, tu trouves çà plutôt cool qu’on fume?

Roque : Notre métier consiste à enseigner et à vous donnez des conseils pour prendre les bonnes décisions. Mais au final, c’est votre choix, c’est vous qui décidez.

Oliver : Çà veut dire que tu trouves ça bien?

Roque : Est-ce que t’es sur d’avoir bien compris ce que j’tai dit?

Oliver : Un peu.

                                                                                                               

Dans les couloirs du lycée, à la sortie du débat.

Jonathan : Roque? Roque? Excuse moi mais j’ai pas bien compris. En fait, tu es pour ou contre les drogues? Tu sais parce que parfois les élèves ont besoin d’entendre une seule réponse très clair.

Roque : Oui, je sais déjà ce que dirait le prof de sport. Oui, c’est plutôt prévisible, non? Le prof d’art tergiverse et le prof de sport lui dit non à la drogue.

Jonathan : je pense que le problème est beaucoup plus grave que tout çà.

Roque : Dans ce cas, tu choisiras le sujet l’année prochaine. Je l’ai fait par obligation, pas par envie.

Jonathan : Tu veux que j’te dise. Là où je vis il y a beaucoup de gens qui sont à la rue à cause de çà, à cause de la drogue et beaucoup d’entre eux essaient de sortir de cet enfer.

Roque : Oui et le coupable c’est le prof d’art qui leur a dit qu’ils pouvaient choisir.

Jonathan : Oui choisir est un luxe qu’on ne peut pas tous s’offrir.

Roque : Toi, t’as choisi.

Jonathan : Oui j’ai choisi et toi aussi tu pourrais le faire, non? Choisir de donner l’exemple en arrêtant de te droguer.

Roque : Non mais je rêve là. De quelle église tu t’es échappé?

Jonathan : Tu veux que je te dise Roque, va te faire voir. Tu sais même pas de quoi tu parles, mon pauvre.

Jonathan s’en va et Alphonse arrive.

Alphonse : On peut se parler?

Roque : Je crois pas non. Le prof de sport m’a déjà fait la morale, j’ai ma dose.

Alphonse : Oui mais maintenant je voudrai que tu m’écoutes, que tu m’écoutes attentivement. Tu n’as pas idée de ce que tu as fait.

Roque : Plus tard, d’accord?

Alphonse : Non, je veux réglé maintenant ce qui me pose problème. Tu crois avoir été honnête pendant ton débat, alors que tu as tenu ses propos par orgueil.

Roque : Un autre jour, je ne suis vraiment pas d’humeur à entendre çà.

Alphonse : Si tu pars ce n’est plus la peine de revenir.

Roque : Qu’est-ce t’as dit?

Alphonse : Tu as bien entendu. Si tu n’es pas capable d’écouter ton supérieur hiérarchique alors tu ne mérites pas d’occuper ce poste.

Roque : Tu veux que j’te dise, j’en ai vraiment ras le bol. J’en ai plus qu’assez de toi, de ton lycée et de tout ce bordel. J’m’en vais, t’es content? C’est tout ce que tu voulais, j’me tire. C’est vrai quoi, je suis pas là pour entendre autant d’insultes et de conneries.

                                                                                                               

Dans la salle des professeurs.

Olivia : Bah! Roque, qu’est-ce qui se passe?

Roque : Je viens de démissionner. Ne m’demande pas pourquoi je l’ai fait.

Roque (à Jonathan) : Tu dois être satisfait, il n’y a plus de prof junkie dans le lycée.

Roque quitte alors la salle des profs.

Olivia : Qu’est-ce qui s’est passé? Qu’est-ce que tu lui as dit Jonathan?

Jonathan : Rien seulement qu’il devrait arrêter de se droguer.

Olivia : Ah! C’est malin, mais enfin qu’est-ce qui t’arrive? T’es idiot ou tu le fais exprès. Ce genre de remarque, tu les gardes pour tes élèves, tu comprends! Mais pas pour tes collègues de travail.

Jonathan : Ne t’inquiète pas, moi non plus vous n’allez pas me revoir pendant un moment.

Félix : Olivia, laisse le tranquille. J’pense qu’il a besoin d’être seul.

Olivia : Bien sur Félix, bien sur.

Olivia quitte elle aussi la salle des professeurs.

Félix : Alors, tu démissionnes toi aussi?

Jonathan : Non, j’vais devoir rentrer au Mexique. On vient d’hospitaliser ma sœur.

Félix : Je vois et c’est grave?

Jonathan : Overdose d’héroïne. C’est ce que j’ai essayé d’expliquer à Roque. J’en ai pris quand j’étais enfant. Elle a commencé avec moi mais elle s’est jamais arrêtée.

Félix : Je comprend, je suis désolé.

Dans le hall du lycée. Olivia a réussit à rattraper Roquer.

Olivia : Bon mais qu’est-ce qui s’est passé?

Roque : Qu’est-ce que tu veux que je te dises? Que c’est lui qui a commencé à me titiller et que j’étais incapable de répondre à ses attaques, bah voilà.

Olivia : Ah! Mais ne pars pas comme çà. Tu veux vraiment démissionner?

Roque : Qu’est-ce que çà change? Puisque c’est déjà fait. On en reparlera plus tard.

Olivia : Bon ok.

                                                                                                               

Le soir, à la sortie d’un cinéma.

Paula : Alors, t’as aimé?

Yann : Oui, oui.

Paula : T’as de la chance de comprendre sans avoir besoin des sous-titres.

Yann : Non, non j’ai fait comme toi. C’était du cantonais moi je parle mandarin.

Paula : Je vois.

Yann : Je t’offre une glace?

Paula : Une glace avec le froid qu’il fait! En fait, il est un peu tard et je dois rentrer chez moi. En plus si je me dépêche, je chopperai le dernier bus. On se voit demain en cours, d’accord?

Yann : D’accord.

Yann (une fois Paula partie) : J’ai été si nul que çà.

                                                                                                              

Dans le hall du lycée.

Lola : Au fait, t’es au courant qu’Irène anime un débat sur l’homosexualité?

Fred : Ouais.

Ils entrent en classe.

Lola : Et tu va y aller ou tu comptais voir Raquel?

Fred : Lola! J’ai aucune envie d’aller à ses débats.

Yann s’approche de Ruth.

Yann : Ruth?

Ruth : Oui.

Yann : Çà t’as plu ce que je t’ai envoyé par mail hier soir? Je pensais que ce serait bien de le rajouter.

Ruth : Euh oui,… oui oui! c’était très bien. Et bien, çà y est, je l’ai imprimer.

Yann : C’est çà?

Ruth : Ouais.

Yann : J’peux voir?

Yann regarde l’exposé

Yann : C’est super, non?

Ruth : Super.

Yann : Garde-le.

Blanche entre dans la classe.

Blanche : Bonjour à tous.

La classe : Bonjour.

Blanche : Avant de commencer les cours, je vais ramassé vos exposés. Je les corrigerai aujourd’hui comme çà vous serez avant la fin des cours si vous avez réussi à rattraper votre mauvaise note. Allez! Vous venez me les remettre.

César : Madame! Écoutez! Déjà l’examen je ne le trouvai déjà pas très clair alors l’exposé…

Blanche : Tu es recalé.

César : Ouais ouais

Blanche : Alors comment çà s’est passé?

Ruth : Bien.

Blanche : C’est vrai?

Ruth : Ouais.

                                                                                                              

Dans les couloirs du lycée.

Fred : Attendez! Vous pouvez m’expliquer ce que vous faites? Vous me dites l’autre jour que je ne dois pas avoué mes attirances. Et aujourd’hui, vous animez ce débat. Pourquoi? C’est pour que je fasse mon coming out devant toute la classe.

Irène : Non, c’est juste pour que tu comprennes que tu n’es pas seul et que tu n’es pas différent. Je veux que vous le sachiez toi et tout tes camarades.

Fred : Je ne viendrai pas, d’accord? Oh! c’est pas vrai mais c’est pas possible mais qu’est-ce qui vous arrive à tous? Dites moi, vous ne pouvez pas me foutre la paix! Même si, même si je m’excite dans les douches, c’est mon problème. Si je veux sortir avec une fille, c’est aussi mon problème. Hein! Et je vois pas pourquoi vous vous mêlez de ma vie privée!

Fred s’en va et Alphonse arrive.

Alphonse : C’est pour lui que tu as choisi l’homosexualité comme sujet? Il a pas l’air d’approuver lui non plus.

Irène : Et qu’est-ce que j’aurais du faire à ton avis? Fermer les yeux et laisser les autres le harceler sans arrêt et que personne ne lui dise jamais qu’il y a des milliers d’élèves comme lui partout dans le monde.

Alphonse : Tu aurais du attendre qu’il se tourne vers toi.

Irène : Mais il a besoin d’aide, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir.

Alphonse : Très bien mais ce que je peux te dire, c’est que parfois vous les jeunes professeurs vous vous battez plus pour vous-même que pour les élèves que vous voulais aider. Tu comprends? Et je crois que ce n’est pas bon.

Alphonse s’en va. Irène retire une de ses affiches pour le débat et se dirige dans la salle des professeurs.

                                                                                                              

Dans la salle des professeurs.

Clara : Quelqu’un a vu Roque ce matin? Il avait cours avec les premières B et il est pas venu. Il n’a pas téléphoné.

Alphonse : Non mais je vais l’appeler.

Félix : Bah! Il a démissionné.

Irène : Qui a démissionné?

Félix : Mais c’est bien ce qu’il t’a dit, non? Alphonse?

Clara : Il t’a dit qu’il démissionnait?

Alphonse : Vous savez tous que mon fils est un peu impulsif. Je pense pas qu’on doit s’inquiéter.

Clara : On ne donne pas sa démission sans raison. Dis moi ce qu’il y a eut?

Alphonse : Bah! Je ne sais plus très bien.

Olivia : Écoute Alphonse! Excuse moi de me mêler de ce qui ne me regarde pas mais je crois vraiment que tu devrais aller parler avec lui et essayer de tout arrangé. Tu sais personne n’est à l’abri de commettre des erreurs.

Alphonse : Et depuis quand tu t’inquiètes autant pour un professeur?

Olivia : Je m’inquiète parce que tu te comportes de façon injuste avec lui. C’est pour çà Alphonse juste pour çà.

Clara : Écoute si tu ne me dis pas ce qui s‘est passé. Je vais faire venir Olivia dans mon bureau pour qu’elle me donne sa version des faits. Elle a l’air d’être au courant.

Alphonse : Très bien. En fait Roque a fait une boulette hier à son débat sur la drogue. Il est comme çà, il ne s’est pas se maîtriser. J’ai voulu lui en parler, la suite tu la connais.

Clara : Dés que tu l’auras retrouvé, vous venez tout les deux dans mon bureau.

                                                                                                               

À la cafétéria.

Lola : Dis moi Jules, toi non plus tu ne vas pas au débat?

Jules : Pas envie. Et toi, tu fais quoi?

Lola : Moi j’y vais, c’est Fred qui sèche.

Jules : Ah! Bon.

Lola : Tu lui as parlé aujourd’hui?

Jules : Non! non pourquoi?

Lola : Peut être parce que tu pourrais le convaincre.

Jules : Mais qu’est-ce que çà peut te faire qu’il y aille ou non?

Lola : Çà te parait normal à toi, qu’un de nos amis se cache dans le lycée pour éviter d’aller à un débat?

Jules : Ouais mais s’il a pas envie d’y aller, qu’il n’y aille pas, il est grand.

Lola : Ah! Oui, et comme c’est un grand garçon, tu n’en as mais alors rien à faire que ses imbéciles lui pourrissent la vie en permanence.

Jules : Toi, t’es son amie. Est-ce que t’as parlé avec lui?

Lola : Et toi, t’es pas son ami peut être?

Jules : C’était l’ami de mon frère, c’est tout!

Lola : Pfff… Tu n’es qu’un lâche Jules. Faut être sacrément lâche pour ne pas admettre qu’on est l’ami de quelqu’un par peur de ce que vont pensé les autres. Tu me dégoutes.

                                                                                                              

Dans la salle des professeurs.

Yann : Bonjour, vous vouliez nous parlez?

Blanche : C’est quoi ce travail?

Yann : Il y a un problème?

Blanche : Le problème est que çà ressemble beaucoup au travail de Ruth de la semaine dernière et si je lui ai mis quatre, je ne vois pas pourquoi je vous mettrez la moyenne aujourd’hui.

Yann : C’est aussi mauvais que çà…

Yann feuillète l’exposé.

Yann : Mais c’est pas du tout notre exposé.

Blanche : Tu as peut être une explication Ruth?

Ruth : Recalez nous si c’est mauvais.

Blanche : Oui je vais être obligé de le faire.

Yann : Mais c’est pas juste. Pourquoi, t’as fait çà?

Ruth : Mais j’ai rien fait, c’est l’exposé que nous avons écrit ensemble c’est tout.

Yann : Mais qu’est-ce que tu racontes? Et qu’est-ce qui va se passer maintenant?

Blanche : Je suis désolé, c’est un travail en binôme. J’ai bien dit qu’un seul des deux ne pouvait pas avoir la moyenne. Si Ruth ne dis rien, vous êtes recalé tout les deux.

Yann : Je t’en prie Ruth!

Ruth : C’est bon, fout moi la paix, d’accord?

Ruth quitte alors la salle des professeurs.

Yann : C’est pas vrai, c’est injuste. Dites moi, qu’est-ce que je peux faire maintenant?

Blanche : Je suis désolé, c’est sincère mais rassure toi ce n’est pas très grave. Je suis sûre que tu réussiras le prochain examen, hein?

                                                                                                              

Devant le lycée.

Roque : Tu sèches les cours ou quoi?

Irène : Non, j’attend les gens de l’association.

Roque : Ils sont pas là?

Irène : Je sais pas comment je vais leur annoncé mais je voudrai annuler le débat.

Roque : Et pourquoi?

Irène : Ton père m’a dit que, que je le faisais plus pour moi que pour Frédéric et je pense qu’il a raison.

Roque : Ouais et alors, tu vas écouté mon père?

Irène : Bien que ce soit dur à admettre, parfois il a raison. Et toi, qu’est-ce que tu fais ici? T’as pas démissionné?

Roque : Euh si! Mais Clara m’a téléphoné, elle veut me parler. En plus hier, j’étais tellement énervé que j’ai oublié la moitié de mes affaires.

Irène : Moi je trouve que tu fais une bêtise en partant.

Roque : Et moi si tu annules tout. Je trouve çà important un débat sur l’homosexualité. Un peu d’information, çà ne peut pas faire de mal, non? Je suis sur que çà servirait à plus d’un.

                                                                                                               

Dans les couloirs du lycée.

Fred est assis sur les marches, il écoute de la musique. Jules arrive, s’assoit à ses côtés et lui retire un écouteur pour qu’il l’écoute.

Jules : Lola m’a dit que t’allais pas au débat.

Fred : Pourquoi j’irai? Pour que toi et tes potes, vous vous moquiez de moi.

Après un léger silence, Fred sort une feuille et la remet à Jules.

Fred : C’est pour toi. C’est la liste des clés d’accès pour l’ordinateur de ton frère. Çà pourra peut être te servir.

Jules : Excuse moi Fred. Je suis désolé de m’être comporter comme un abruti. Je veux pas que tu rates ce débat à cause de moi. D’accord! Et en plus, je voulais te proposer d’y aller avec toi, pour te soutenir et t’encourager.

Fred : Et tu peux me dire ce que çà va changer? T’es pas gay et personne ne croira que tu l’es. Tu peux pas savoir comme c’est chiant. Pour moi y aller c’est comme me retrouver tout nu.

Jules : Mais Fred, je sais pas quoi te dire. Ouais, je ferai tout ce que tu voudras pour que tu y assistes.

Fred : Sérieux?

Jules : Sérieux.

Fred : Tout ce que j’veux?

Jules : Si j’te le dis.

Fred : Alors enlève ta chemise!

Jules : Ma quoi?

Fred : Enlève ta chemise! Ouais comme çà tu verras ce que je ressens, viens avec moi et entre torse nu… Allez!… Vas-y!

Jules se lève, regarde autour de lui et commence à enlever sa chemise.

Fred : Jules, Jules, Jules, c’est bon arrête! Arrête! Çà me suffit que tu viennes avec moi mais habillé. Merci beaucoup.

Jules : Ah! De rien mon pote. Je savais bien que tu mourrais d’envie de me voir torse nu.

Fred : Qu’est-ce que tu racontes? Jules tu me fais aucun effet, j’t’assure!

Jules : Hé! Comment çà je te fais aucun effet? Hein?

Fred : Et non!

Jules : Fred!

                                                                                                               

Dans une salle de classe.

Irène commence son débat sur l’homosexualité. Sur te tableau est noté: «Homophobie = Haine = Peur. +/- 10% de la population est gay».

Irène : Beaucoup de gens pensent que l’homosexualité est une maladie. Mais la seule maladie, le seul vrai problème c’est l’homophobie. Comme le racisme, elle est le rejet de la différence. Ce rejet vient très souvent…

Fred et Jules font leur entrée dans la salle. Irène sourit à cette vue.

Irène : … de la peur, la peur de la différence ou la peur de devenir comme eux. De faire partie des 10%. Beaucoup d’adolescents en ont seulement peur, ils se sentent aussi coupable. Coupable d’exprimer ce qu’ils ressentent. Mais qui pourrait leur en vouloir, surtout si le prix a payé est un poing dans la figure comme ce qui est arrivé à Alberto. Ou bien encore les moqueries incessantes de toute une classe.

Alberto : Je crois que je vais t’emmener à toutes nos réunions. Tu as une telle énergie.

Irène : Merci beaucoup. Maintenant, je vous propose un jeu. Nous avons parler de la haine et de la peur. Alors vous allez imaginer que vous êtes touts gay et lesbienne.

Greg : Çà va pas non!

Une élève : Quelle idée!

Irène : Ce soir vous faites votre coming out et vous voulez l’annoncer à vos parents. Comment vous sentiriez vous dans une telle situation?

Jules (à Fred) : Vas-y! Qu’est-ce que t’attend?

Irène : Il me faut un volontaire. Allez! Ce n’est qu’un jeu.

Jules (à Fred) : Allez!

Quelqu’un lève la main.

Irène : Bonjour! Comment tu t’appelles?

Carlos : Carlos.

Irène : Carlos, lève toi s’il te plait.

Carlos : Et bien si je devais leur dire que je suis gay. J’essaierai de le faire d’une façon très naturelle. C’est toujours mieux que de se faire grillé par son frère comme çà m’est arrivé.

Irène : En effet, je crois que c’est mieux d’en parler avec eux plutôt que de se faire prendre la main dans le sac.

Greg : Purée, t’entend ce qu’elle dit c’te meuf!

Irène : Mais je suis sûre que Grégory est d’accord avec çà, non?

Greg : Les autres, ils en pensent pas moins. C’est pas parce que vous êtes là qu’ils disent rien. Mais dés que vous franchirez cette porte, tout sera comme avant.

Carlos : Çà c’est ce que tu crois. Mais si c’est parce que toi t’es là que les autres n’osent pas dire ce qu’ils pensent.

Irène : Et moi, dit donc, j’aimerai bien t’avoir dans mon cours. Allez c’est terminer pour aujourd’hui. Il me reste plus qu’à dire un grand merci à Pilar et à Alberto pour leur aide précieuse en nous faisant partagé leurs expériences. Merci beaucoup et on les applaudit non?

Tout le monde les applaudirent et la classe commença à se vider.

Jules : Fred! Il est pas mal ce mec non? T’as vu comment il te mate? Pourquoi tu n’irais pas lui parler?

Fred : Quoi? Qu’est ce que tu racontes? Écoute, c’est pas parce qu’on est gay tout les deux qu’on doit se sauter au cou, d’accord!

Jules : Ah! T’as tort.

Fred : Allez, on y va.

Irène parle avec Alberto et Pilar.

Irène : Je suis contente, çà c’est vraiment très bien passer.

Alberto : Tu vois qu’il ne fallait pas annuler.

Pilar : Encore merci de nous avoir inviter.

                                                                                                              

Dans les couloirs du lycée.

Clara : Irène? Je voulais encore te féliciter pour ton débat. Et aussi te dire qu’Antonio, l’informaticien a réglé mes problèmes d’ordinateur et donc j’ai pu récupérer tout mes mails en attente y compris le tien.

Irène : Ah oui!

Clara : Mais oui, on doit en parler.

Irène : Oui, Clara écoute!

Clara : Non, attend je vais te faciliter la tâche. Je n’ai pas lu ton mail. Je sais que tu voulais démissionner. Mais je ne sais pas ce qu’on vous avez tous en ce moment à donner vos démissions. En plus, j’ignore les raisons de ta décision mais je pense que c’est moins important que ce que tu viens de faire aujourd’hui. Et de toute façon, je l’ai supprimé et comme je perd la mémoire depuis quelques temps. Dans une semaine, j’aurai tout oublié.

Irène (acquiesçant de la tête) : Bien!

Clara : Bien.

                                                                                                               

Dans les toilettes des garçons.

Fred : T’as vraiment assuré aujourd’hui en classe.

Carlos : Ah! Oui avec l’histoire de mon frère qui m’a pris la main dans le sac. Merci, moi c’est Carlos comme tu le sais.

Fred : Moi c’est Fred.

Carlos : Je te serrerai bien la main mais…

Fred : C’est bon!

Carlos : Et toi, dis moi? Tu n’as pas eut envie d’intervenir tout à l’heure?

Fred : Moi? Non, non, non, non, pas du tout.

Carlos : Ah! Oui. C’est juste que t’étais en nage comme si t’étais gêné.

Fred : Oui, je transpire beaucoup.

Carlos : Écoute çà te dirait d’aller boire un verre à la cafétéria?

Fred : Euh… non je…

Carlos : C’est pour te rafraîchir comme tu transpires.

Fred : Ouais mais je veux pas parce que je dois y aller.

Carlos : Tu n’es pas dans les 10% alors?

Fred : Les quoi?

Carlos : Les 10%.

Carlos s’approche doucement de Fred et lui dépose un léger baiser du bout des lèvres.

Carlos (souriant) : Pourtant je crois bien que si.

                                                                                                              

Dans les couloirs du lycée.

Jonathan est au téléphone.

Jonathan : Maman, parle moi. Dis moi, comment elle va?… Si mal, c’est pas vrai! Bon, je prend le premier avion et j’arrive… Comment çà non?… Je ne sais pas non, je ne sais pas encore mais je peux pas rester ici à attendre. Je t’appelle pour te dire quand j’arrive. Je t’embrasse.

Jonathan se dirige alors vers le bureau de la direction.

Jonathan : Alphonse? Je peux te parler?

Alphonse acquiesce de la tête, Jonathan entre alors dans le bureau.

Jonathan : J’voulais te dire, j’ai un problème et…

                                                                                                              

Dans les couloirs du lycée.

Clara : Maintenant, calme toi. D’accord Ricardo? Tu n’obtiendras rien de Ruth si tu t’énerves après elle.

Ricardo : En plus c’est toi qui me dis comment je dois m’y prendre avec elle. Tu as bien fait de ne pas avoir d’enfants avec moi.

Ruth et Greg qui plaisantent ensemble arrivent dans le couloir.

Greg : Et regarde, c’est ton père!

Ruth : J’reviens.

Greg s’en va et Ruth s’approche alors de son père et Clara.

Clara : Tiens là voilà! Laisse moi lui parler, d’accord?… Bonjour Ruth!

Ruth : Papa! Qu’est ce que tu fais ici?

Ricardo : Il y a un problème Ruth.

Ruth : Tu m’étonnes qu’on a un problème.

Ricardo : Oui et bien parlons-en. Je peux savoir ce qui s’est passé avec l’exposé que tu devais faire. Clara s’arrange pour que tu es une deuxième chance et toi tu gâches tout.

Ruth : Oui! Oui! Mais je lui ais rien demander à ce que je sache! En plus, c’est pas la peine de faire autant d’histoires pour un exposé.

Ricardo : Écoute! Ne me prend pas pour un imbécile. Tu penses que je ne vois pas ce qui se passe. Tout çà à cause de ce… de ce raté avec qui tu sors. Alors maintenant que les choses soient bien claires. Soit tu l’oublis, soit je te change de lycée?

Ruth : Quoi? T’es vraiment nul.

Ruth s’en va dans les toilettes des filles et claque la porte. Ricardo la suit et y entre également.

Raquel : Hé! C’est les toilettes des filles!… Il m’a pas entendu ou quoi?

Une élève : Il est sourd.

Ricardo ouvre toutes les portes des toilettes et toque alors à celle qui est fermée.

Ricardo : Ruth! … Allez Ruth! Çà ne sert à rien de te cacher… Ruth!… Pourquoi, est-ce qu’on arrive pas à se parler normalement, hein?… Ruth! Comment je pourrai l’apprécier ton copain? Depuis que tu sors avec lui, tu fais n’importe quoi… Ruth!

Ruth : Arrête de crier comme çà, tu vas me rendre sourde, merde!

Clara : Ruth! Écoute, ton père aimerait juste discuter avec toi calmement. Sors!

Ruth : Fou moi la paix!

Ricardo : J’vais la tuer. J’en peux plus, Ruth!

Clara : Çà suffit! Tu ferais mieux de partir d’ici et quant tu seras chez toi, tu pourras crier aussi fort que tu veux. Maintenant, laisse nous.

Ricardo : Ruth! Ruth! Çà ne va pas continuer comme çà. Tu m’entends? J’en ai assez!

Ruth : Allez, c’est çà, va t’en. J’en ai marre de t’entendre.

Clara : Ricardo s’il te plait! Allez, va t’en, dehors!

Ricardo s’en va, Clara toque alors à la porte des toilettes où Ruth s’est enfermée.

Clara : Ruth! La voix est libre, tu peux sortir. Je veux que tu retournes en cours tout de suite.

                                                                                                               

À la cafétéria.

Yann : J’y comprend rien. Elle était super quand on a bossé tout les deux. On s’est très bien entendu.

Paula : Çà c’est une idée de Greg, c’est sur! Tu lui tiens tête, il te le fais payé. Et c’est un sale raciste.

Lola : C’est peut être une idée de César. Greg n’est pas toujours l’instigateur.

Paula : César? Pourquoi?

Lola : Et bien parce qu’il ne supporte pas de te voir avec Yann. T’as pas remarqué? Et Greg lui, ne supporte pas que sa copine travaille avec toi. Voilà les raisons, les deux en ont après toi et comme Ruth est idiote, elle se laisse embobiner, fin de l’histoire.

Paula : J’en ai plus qu’assez. Je suis… pfff…

Lola : Ah! Quand on parle du loup.

Isaac et César entrent dans la cafétéria.

César : On se prend un café.

Isaac : Ouais si tu veux.

César : Salut!

Paula se dirige alors vers César.

Lola : Où elle va?

Yann : Je sais pas.

Paula : Dis moi, vous êtes vraiment abrutis ou vous le faites exprès toi et Greg? Tu crois que si tu l’emmerdes, je vais arrêter de le voir. T’as rien compris mon pauvre gars.

César : Mais t’y comprend quelque chose?

Isaac : Bah! C’est vos histoires.

Paula : Ah! Tu vois pas de quoi je parle peut être. J’y crois pas une seconde. Rentre bien çà dans ta p’tite tête, Yann est mille fois mieux que toi. J’préfère être avec lui qu’avec toi. Si j’parle avec lui, c’est mon problème, pas le tien. Et si…

Paula va chercher Yann et revient avec lui près de César.

Paula : Et si je sors avec lui, tu fais quoi?

Paula embrasse Yann. Lola se marre.

César : T’as vu? Elle fait çà avec un sale chinois. Un vrai film d’horreur et gratis!

                                                                                                               

Dans le bureau de Clara.

Clara : Merci d’être ponctuel. Je peux savoir pourquoi tu donnes ta démission?

Roque : Disons pour des raisons de désaccord avec le chef d’établissement.

Clara : Vous pouvez m’expliquer ce qui vous arrive? Toi, tu le provoques. Lui rentre dans ton jeu et vice versa. C’est simple c’est toujours pareil.

Alphonse : Désolé mais je ne l’ai pas provoqué.

Clara : Ah! non bien sur et le contraindre à faire un débat sur la drogue, c’était quoi? De la provocation ou un piège? C’est quoi le pire?

Roque : Exactement.

Clara : Et toi, pourquoi tu rentres dans son jeu? Si tu as un discours à faire, va au bout de tes idées mais surtout ne gâche pas tout dés que papa s’en mêle.

Alphonse : C’est çà le problème, il est fier comme un coq.

Roque : J’ai démissionné parce que je ne veux plus entendre çà.

Clara : Ici personne ne démissionne. Assieds toi! Roque tu vas oublié cette idée. T’es plus un gosse quand même, les crises de nerf faut arrêté. Si tu veux être un professeur aux yeux de tes élèves, tu dois l’être aussi devant ton père. Tu comprends çà? Et toi, relâche un peu la pression. Si tu veux qu’il grandisse, il faut que tu le laisses un peu tranquille. D’accord!… Bon, alors on a fait le tour, alors on n’oublie tout. Au travail!

Roque et Alphonse se lèvent et s’apprêtent à partir.

Clara : Roque? Pense à remercier Olivia, elle n’a pas hésité à prendre ta défense.

                                                                                                                

Devant le lycée.

Olivia s’apprête à entrer dans sa voiture.

Roque : Olivia?

Olivia : Çà alors! le fils prodigue est de retour. Çà me fait plaisir.

Roque : Je crois que quelqu’un y est pour quelque chose.

Olivia : Ah oui!

Roque : Oui.

Olivia : Qui çà?

Roque : Je sais pas, quelqu’un qui aurait assez de cran pour oser affronté notre cher proviseur.

Olivia : Quelqu’un qui a du cran, tu dis? Mais qui donc? Ah! Je sais. C’est certainement la prof de littérature. Comment elle s’appelle déjà celle là? Blanche.

Roque : T’es vraiment perverse.

Olivia : Oui j’aime bien «la perverse».

Olivia entre dans sa voiture, puis ouvre sa vitre.

Roque : Merci!

Olivia : Fait attention que tes élèves ne te voient pas en train de me remercier. Ils pourraient arrêter de t’admirer.

                                                                                                                

Dans les couloirs du lycée.

Blanche : À demain!

Une élève : À demain!

Jonathan : Blanche, Blanche, Blanche! Je t’ai cherché partout. Nous devons parler.

Blanche : Oui! Une autre fois parce que là je t’avoue, je suis un petit peu pressée.

Jonathan : Non, écoute Blanche, c’est très important, je t’assure.

Blanche : Plus tard! D’accord! Salut!

                                                                                                                

Dans la salle de classe d’Irène.

La porte de la salle de classe est ouverte, Irène range des affaires. Fred, Lola et Jules dans le couloir passent devant la salle.

Fred : Ouais, c’était vraiment pas mal!

Lola : Ouais c’est vrai.

Fred : J’reviens tout de suite.

Jules : Il veut la remerciée.

Lola : C’est génial ce qu’elle a fait.

Jules : Çà l’a transformé notre Fred.

Fred entre alors dans la salle de classe.

Fred : Madame? Je… je… je pense que je vous dois des excuses. Finalement, je trouve que ce débat, c’était une bonne idée.

Irène : J’espère seulement que çà t’a aidé.

Fred : Oh que oui! Plus que vous le croyiez.

Irène : Tant mieux!

Fred : Bon! Ah si! Je voulais vous dire, mais c’est pas pour fayoter hein! C’est chouette de vous avoir comme prof. Vraiment!

Irène lui sourit puis Fred quitte alors la salle de classe et retrouve Lola et Jules dans les couloirs.

Lola : Alors?

Fred : C’est bon! On peut y aller.

Lola : D’accord.

Jules : Hé! Pourquoi t’as l’air si heureux?

Fred : Moi?

Jules : Hein! Toi, je sens que tu nous cache quelque chose.

Fred : Pas du tout!

Jules : Oh! que si.

Lola : Allez, arrête on te connait.

Fred : Ah! Au fait je crois savoir quoi utilisé pour l’ordinateur de ton frère.

Jules : C’est vrai.

                                                                                                               

Toujours dans les couloirs du lycée.

Isaac : Non, non non. Tu vas bouffé tout mon forfait. Tu me fais le coup à chaque fois.

Paula : Écoute! Il faut que j’appelle Yann, on a rendez vous.

Isaac : Bah, t’as qu’à pas avoir de petit ami, hein!

Paula : Ah! J’y pense et si jamais à cause d’une maladresse, on découvrait qui a mit le virus dans l’ordi de Clara.

Isaac : Ah non! Je le crois pas ce que tu m’fais? Ma propre sœur me fait du chantage.

Isaac sort alors son téléphone portable de sa poche.

Isaac : Bon, je te laisse parce que j’apprécie ton mec et que tu mérites d’être heureuse.

Paula : Merci frérot, j’te le rend à la maison.

Paula s’en va.

Isaac : Hé! Mais moi j’en ai besoin du portable

Irène arrive.

Isaac : J’te jure que j’y suis pour rien.

Irène : Je tenais vraiment à te remercier pour le virus, de l’ordinateur de Clara bien sur. En fait, il a attaqué le disque dur mais Antonio l’a réparé.

Isaac : C’est vrai?

Irène : Oui et tu as quand même réussi, Clara n’a pas lu l’email.

Isaac : C’est bien. Un virus t’as causé des problèmes et l’autre t’as permis d’en régler. Justice romantique.

Irène : Si tu veux savoir, la chlamydia n’est pas un virus, c’est une bactérie.

Isaac : Si tu le dis! Alors tu restes?

Irène : Est-ce que tu peux me faire la promesse de ne plus t’approcher de moi?

Isaac : Oui.

                                                                                                               

Devant le lycée.

Ruth est sur les marches. Greg arrive en booster.

Greg : Allez! Monte. Qu’est-ce que t’as?

Ruth : Tu veux savoir ce que j’ai? Tu te rends compte dans quel merdier tu m’as foutu, hein? Mon père vient de me menacer de me changer de bahut pour que je ne te vois plus. Voilà ce que j’ai.

Greg : Hé! Hé! Hé! Tu veux que j’te dise? Personne nous séparera, ni ton père, ni personne. Et tu sais pourquoi?

Ruth : Pourquoi?

Greg : Parce que t’es ma meuf et tu me l’as bien prouvé.

Ils s’embrassent.

Greg : Allez! Maintenant monte!

Ruth : Où tu m’emmènes?

Greg : Pour commencer, on va aller fumer quelques oinj et après je t’emmène à la fête foraine. On va faire la montagne russe pour bien flippé.

Ruth : Attend!

Greg : Accroche toi! On y va!

                                                                                                                

Toujours devant le lycée.

Joy : On se voit bientôt

Carlos : Allez, salut!

Fred : Carlos? Salut!

Carlos : Salut!

Fred : J’voulais te demander c’que tu fais là maintenant. On aurait pu aller boire une bière tout les deux.

Carlos : J’peux pas, j’ai rendez-vous avec mon copain. Peut être un autre jour, qui sait! Allez salut!

                                                                                                                

Dans la salle informatique.

Jonathan écrit un mail pour Blanche.

Blanche, je ne sais pas vraiment pourquoi mais je ressens le besoin de te dire au revoir. Je ne sais pas encore pour combien de temps je pars. J’aurai préféré te dire au revoir de vive voix mais tu ne m’as pas laissé le faire. C’est le dernier email que je t’envois.

                                                                                                                

Chez Irène et Blanche.

Blanche est sur son ordinateur.

Irène : Qu’est-ce que tu caches?

Irène s’approche et regarde l’écran d’ordinateur de Blanche.

Irène : Qui est-ce?

Blanche : Un ami.

Irène : Sympathique 29. Humm! Çà s’annonce bien.

Blanche : Écoute! Ne me juge pas s’il te plait.

Irène : Mais enfin, pas du tout. Je te juge pas, c’est juste que çà m’étonne de toi.

Blanche : En fait, je crois que je devrais prendre plus de risque. Être plus courageuse.

Irène : Tu vas allez rejoindre un inconnu.

Blanche : Ce sera pas pire qu’avec quelqu’un que je connais. Regarde! Maintenant c’est clair que Jonathan ne veut pas être avec moi. Je sais bien que je tourne pas rond. J’ai vraiment des problèmes et je dois les régler au plus vite.

Irène : La psychologie conductiste, la meilleure façon de régler un problème, c’est de l’affronter de manière brutale. Çà peut marché!

Blanche : Et toi ton problème, tu vas l’affronter ou le fuir?

Irène : Pour tout te dire, depuis trois jours, je ne parle que de courage et de peur. Alors, ce serait quand même bête que je ne suive pas mes propres conseils. Bon alors, et toi, tu vas y aller?

Blanche fait oui de ta tête, elle prend sa veste.

Blanche : J’y vais.

Elle prend la porte, sur son ordinateur s’affiche alors un message : «Vous avez un nouveau message de Jonathan. Voulez-vous l’ouvrir maintenant?»

                                                                                                                

Sur la route.

Greg et Ruth slalome entre les voitures en booster puis c’est l’accident.

Dans le bureau de Clara.

Le téléphone sonne, Clara décroche.

Clara : Oui?… Oui, c’est moi… Quoi? Un accident!

De retour sur le lieu d’accident de Ruth et Greg.

Les secours et la police sont là.

Une secouriste : Ruth! Ruth regarde moi bien dans les yeux. Tout va bien? Tu n’as mal nulle part? Tu es sûre? D’accord. J’reviens.

Le téléphone de Ruth sonne.

Ruth : Clara!… Quoi?… Oui, oui, oui, oui, oui mais enfin comment t’es déjà au courant?… Oui c’est vrai mais c‘est rien, je t’assure c’est rien.

Clara qui est au lycée, lui répond alors.

Clara : Comment çà Ruth c’est rien? Tes parents viennent d’avoir un très grave accident.

Ruth : Quoi?

Clara : On a rien pu… On a rien pu faire pour eux. Ruth?… Ruth?… Ruth?.. Ruth?

                                                                                                               

Moment musical : Un poco de paz - Cinco de enero

Clara : Tu m’entends Ruth?

Ruth choquée, ne répond pas. La secouriste l’enveloppe alors d’une couverture de survie.

Irène regarde dans le répertoire de son portable le numéro d’Isaac.

Chez Jules avec Fred.

Fred : Mot de passe incorrect.

Jules : Ah!… Pfff…!!!

Fred : Je l’ai. C’est… Jules!

Jules : Tu crois que c’est çà?

Fred : Essai!

Jules tape alors son prénom.

Fred : Mot de passe correct.

Jules : Ah!

Fred : Allez, vas-y! T’es un champion.

Yann sert une personne au magasin de son père puis il prend son portable et envoi alors un message à Paula : «Çà te dirait qu’on se revoit?»

Irène qui regarde toujours le numéro d’Isaac finit par l’effacer.

Paula quand à elle, trouve des photos d’Irène dans le portable d’Isaac.

Jonathan s’approche de son taxi, il regarde son portable.

Blanche entre dans un café et fait la rencontre de «sympathique 29»

Jonathan n’ayant pas de nouvelles de Blanche finit par monter dans le taxi et s’en va.

Fin de l’épisode.

 

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